Aller au contenu principal

Canal Seine-Nord Europe

Un décret, déclarant le canal Seine-Nord Europe d’utilité publique, a été cosigné le 12 septembre par le ministre du Développement durable, de l’Energie et de l’Aménagement du territoire, Jean-Louis Borloo, le secrétaire d’Etat en charge des transports, Dominique Bussereau, et le Premier ministre, François Fillon. Voies navigables de France (VNF) salue, dans un communiqué, cette décision, « étape essentielle » qui « permet d’envisager une ouverture des travaux en 2011 ». Ce canal constitue le maillon français de la liaison fluviale européenne à grands gabarits Seine-Escaut, qui, d’ici 2020, devrait voir transiter entre 13,3 et 15 Mt de marchandises. Le trafic sur cet axe nord-sud se trouverait donc triplé. De quoi participer à l’objectif, fixé par les autorités françaises dans le cadre du Grenelle de l’environnement, d’accroître de 25 % le transport hors routier.

Le projet global consiste à relier le Bassin parisien et le Nord-Pas-de-Calais, en vue de connecter de « ces deux grands pôles économiques au Bénélux et aux 7 ports maritime » de la ligne Le Havre/Rotterdam, rappelle le communiqué de VNF. « Sa réalisation est inscrite au projet de loi relatif à la mise en œuvre du Grenelle de l’environnement », précise-t-il encore. S’étirant sur 106 km, il devrait s’accompagner de la mise en place de plateformes logistiques multimodales. Le canal Seine-Escaut doit permettre de délester les routes du Bénélux et du nord de l’UE aujourd’hui engorgées. Une partie du trafic serait réorientée vers la voie d’eau. Les prévisions tablent sur une économie annuelle de dégagement de CO 2 comprise entre 250.000 et 300.000 t. Le coût du projet, qui sera financé par l’UE, l’Etat, les collectivités territoriales et les partenaires privés, au travers de « partenariats public/privé », est estimé à 4,2 Md€, sur la période 2011/2015.

Les plus lus

Annie Genevard et Albert Mathieu, président-directeur-général de Panzani, lors de la visite de la ministre dans l'usine de Marseille
Blé dur – La ministre Annie Genevard annonce le doublement des aides PAC dans les zones traditionnelles

Lors d’un déplacement en Provence, la ministre de l’Agriculture a visité une usine Panzani et des parcelles de blé dur et…

Un champ de maïs qui souffre de la sécheresse
Récoltes 2025 : recul attendu de la production de maïs en raison d'une baisse anticipée des rendements

Alors que la moisson estivale est sur le point de s’achever, Agreste a publié le 8 août ses dernières estimations de…

Une moissonneuse batteuse en action dans un champ de colza 2025
Moisson 2025 : une production européenne de colza proche des 20 Mt, est-ce suffisant ?

Dans l'Union européenne, la moisson est dans sa dernière ligne droite avec des rendements en colza très satisfaisants et…

sclérotes d'ergot de seigle dans un épi
Alcaloïdes d’ergot : « À l’heure actuelle, nous ne sommes pas en mesure de faire face à la baisse des seuils »

Après une récolte 2024 marquée par une forte contamination par l’ergot de seigle, la filière céréalière tire la sonnette d’…

Champ de blé blond, en Creuse, en juillet 2025
Céréales et oléoprotéagineux bio : rendements corrects et prix en repli sur le rapproché

Alors que les moissons bio s’enchaînent partout en France, dans des conditions caniculaires la semaine dernière et un peu…

Moisson du Colza dans les plaines cerealieres de la Marne. Agriculteur moissonnant sa parcelle de Colza avec une moissonneuse bateuse Claas 740 Lexion.
Moisson 2025 : de bons rendements en colza avec quelques hétérogénéités

Avec une moisson 2025 particulièrement précoce, plusieurs groupes coopératifs ont déjà effectué le bilan de ce millésime. En…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne