Aller au contenu principal

Brexit, so what ?

Les marchés financiers n'aiment pas l'incertitude paraît-il… les entreprises encore moins. Baisse de la livre sterling face à l'euro, décrochage des marchés financiers européens… Les conséquences à court terme étaient attendues. Mais pour la suite, rien n'est écrit. Quel sera le statut du Royaume-Uni après sa sortie de l'UE ? Combien de temps cela prendra ? Quel type de relation commerciale sera privilégié avec l'UE ? Que deviendront l'agriculture et l'agroalimentaire outre-Manche ? Certains fonctionnaires de la Commission européenne commencent même à remettre en question la sortie du Royaume-Uni de l'UE, faisant fi du vote des Britanniques… Difficile de se projeter face à tant d'inconnues… Si le Brexit n'était pas si imprévisible que cela, le réveil a été douloureux pour nombre de Britanniques au lendemain du référendum sur le maintien ou non du Royaume-Uni dans l'UE. Et plus particulièrement pour les opérateurs économiques qui n'en reviennent pas. Ian Wright, directeur de la Food and Drinks Federation, parle d'« un vote catastrophique et inexplicable », qui conduit le pays « à une véritable période de chaos ». Pour le président du National Farmers Union, « le résultat du référendum est un véritable crash politique. Les agriculteurs britanniques qui reçoivent 3,6 Md€ de l'UE par an ont été plongés dans des eaux inexplorées. » Mais d'autres voix semblent plus confiantes, à l'image de celle du ministre de l'Agriculture : « Le Royaume-Uni pourra continuer de commercer avec les pays européens, selon les arrangements. Ils auront d'ailleurs plus de liberté à négocier leurs accords commerciaux, avec plus de flexibilité sur les tarifs. Le Royaume-Uni peut prospérer de nouveau comme un état indépendant, conservant ses relations de commerce avec ses amis dans l'UE, tout en favorisant et en développant des relations avec les 168 pays qui ne sont pas membres de l'UE. » Rien n'est moins sûr…

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

La main d'une personne avec une poignée de blé au dessus d'un tas de blé.
Récolte 2025 : une bonne qualité des blés français et des exportations tirées par le Maroc

À l’issue de son conseil spécialisée de la rentrée le 17 septembre, FranceAgriMer a présenté la mise à jour de ses…

Portrait d'Olivier Duvernoy, président de l’Aemic.
« L’Aemic, le réseau des filières céréalières, est aujourd’hui la plateforme de tous les professionnels du secteur des grains »

Olivier Duvernoy, président de l’Aemic, revient sur les évolutions que l’ancienne association des élèves de l’école de…

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole - Métiers du grain et Catherine Matt, directrice
La profession céréalière se réjouit de la levée des taxes sur les importations d'engrais états-uniens

L’AGPB et La Coopération agricole – Métiers du grain s’inquiètent de la remontée des prix des engrais depuis le printemps, et…

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne