Rendez-vous professionnel
Bourse maritime agricole, mue réussie
Satisfaction en alimentation animale et engrais

Pour sa première édition sous sa nouvelle version, le rendez-vous de La Pallice, rebaptisé Bourse maritime agricole, a attiré plus de 300 participants, le 20 juin. S'ouvrant à un public plus large, elle a su attirer fournisseurs d'engrais et fabricants d'aliments. L'évènement, qui s'est tenu cette année dans l'enceinte même du Port Atlantique, reste l'occasion de bilans de la campagne écoulée. Pour 2013/2014, le trafic céréalier s'affiche, certes en repli par rapport au record de 2012/2013, mais en hausse de 18 % sur la campagne 2011/2012 (cf. n°4057 et ci-contre).
Satisfaction en alimentation animale et engrais
L'activité d'Eva, filiale de Sica Atlantique développée pour approvisionner les Fab en produits d'importation, se porte bien. Les produits se diversifient : « Si auparavant l'activité était concentrée sur les tourteaux de soja brésiliens, nous gérons aussi par exemple des origines indiennes ou encore des flux de drêches de maïs », indique Stéphane Bodescot, directeur adjoint de Sica Atlantique. Et « de plus en plus d'acteurs nous sollicitent, ce qui prouve que La Pallice est désormais intégré sur ce marché », se réjouit-il. L'activité s'est consolidée pour atteindre 200.000 t sur la campagne. « Cela traduit aussi le fait que nos partenaires éleveurs ont cherché à compenser de plus bas taux de protéines des blés cette année », complète-t-il. Ces trafics, reflétant les arbitrages des Fab, sont par nature variables. Sur les cinq premiers mois de 2014, l'activité est stable sur un an, indique Francis Grimaud, directeur d'Eva.
Côté engrais, la société Fertilore enregistre « une activité soutenue, principalement sur l'urée, due à une attente des acheteurs en fin d'année dernière en raison d'une baisse annoncée des prix », précise Jean-Michel Es-carment, son directeur commercial. Avec 200.000 t/an, l'urée représente les 2/3 du trafic d'engrais du port de La Rochelle. Cherchant à mutiplier les flux Retour, les équipes de Sica Atlantique vont « tester cet été des chargements de solutions azotées, avec des citernes accrochées aux trains de céréales repartant chez nos sociétaires », précise Stéphane Bodescot.