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Borealis Grand-Quevilly veut accroître ses exportations d'engrais solides

Les 60 M€, investis lors du grand arrêt de l'usine en 2014*, ont permis d'enregistrer des niveaux de production d'ammoniac et d'ammonitrate beaucoup plus stables et élevés que par le passé.

« Borealis Grand-Quevilly vise l'accroissement de ses ventes sur les marchés européens proches et le grand export dans les années à venir, confie Christophe Beaunoir, DG délégué de Borealis Chimie SAS. Pour ce site de production d'engrais solides, le transport maritime revêt une importance cruciale, pour l'exportation d'engrais vers des régions européennes proches comme le sud de l'Angleterre ou l'Irlande, des marchés où Borealis est implanté depuis longtemps et où l'industrie des fertilisants a lentement décliné depuis une vingtaine d'années. » Des perspectives rendues possibles par l'amélioration des niveaux de production de l'usine. « 2015 reste l'année avec la meilleure performance opérationnelle, sur ces dix derniers exercices. Des records de production ont été atteints même s'ils restent encore éloignés des objectifs fixés, reconnaît le dirigeant. C'est grâce à un investissement continu et maîtrisé, dans les années à venir, que Borealis atteindra cet objectif de pleine capacité. »

Le report modal en question

En cours de rénovation par le port de Rouen, le nouveau quai en face de l'usine a pour objectif d'accroître le transport de produits par voie maritime en nombre et en taille de navires. Jusqu'ici, un bateau par semaine quittait le terminal portuaire. « La vocation du nouveau quai n'est pas, a priori, de développer le report modal en France : aujourd'hui, les infrastructures de stockage d'engrais solides sont peu développées sur la Seine et ne permettent pas d'exploiter en totalité les potentialités du fleuve, explique Christophe Beaunoir. Les transports routier et ferroviaire resteront, pour l'instant, les modes de transport privilégiés pour approvisionner les principales zones de consommation, que sont l'ouest de la France, la Beauce et le grand bassin parisien. »

Cependant, Borealis Grand-Quevilly considère déjà la possibilité de faire transiter par voie fluviale ses produits habituellement transportés par la route et le fer pour réduire son impact environnemental. « Et cela d'autant plus que la Seine et le futur canal Seine-Nord Europe traversent de grandes régions agricoles. »

* cf. n°4074 en page 20

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