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Biocarburants de 1ère génération, Strasbourg pour un taux de 6 % maximum

Le mercredi 11 septembre, les députés ont voté en faveur de mesures pour plafonner la part des biocarburants de 1ère génération et accélérer le passage à ceux de deuxième génération, notamment fabriqués à partir d’algues ou de certains déchets. Ils ont estimé que « la part de biocarburants de première génération ne devrait pas dépasser 6 % de l’énergie finale consommée dans les transports en 2020, contre 10 % selon l’objectif en vigueur », d’après un communiqué du Parlement européen. Néanmoins, « par deux voix d’écart, la rapporteure, Corinne Lepage, n’a pas obtenu de mandat de négociation de première lecture avec le Conseil. Il appartient à présent aux États-membres d’adopter une position commune. Si celle-ci diffère, une seconde lecture aura lieu. »

Cadre réglementaire toujours incertain pour les industriels
Sofiprotéol a réagi le jour même, inquiet des positions prises par l’instance européenne et du manque de visibilité sur le cadre réglementaire. « La position du Parlement européen (pour un taux d’incorporation de 6 %, NDLR), si elle était confirmée, menacerait l’outil industriel de Sofiprotéol qui a été redimensionné, en juillet dernier, pour un taux d’incorporation de 7 %, indique un communiqué du groupe. Le taux d’incorporation de 6 % est d’autant plus bas qu’il pourrait inclure des esters d’huiles usagées (EMHU) et de graisses animales (EMHA). La part de biodiesel à base de colza, produit par Sofiprotéol, en serait réduite d’autant. » Si le projet d’un taux de 6 % reste supérieur aux 5 % de la proposition de la Commission européenne, il est vrai que pour les industriels, l’avenir reste incertain. Et ce, d’autant plus que la seconde lecture se fera probablement avec le prochain Parlement européen, qui ne sera élu qu’en mai prochain.
Par ailleurs, les députés souhaitent que le taux d’incorporation des biocarburants avancés soit de 0,5 % en 2016, pour atteindre 2,5 % en 2020.

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