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Axéréal souhaite « devenir la coopérative agricole durable »

Le groupe coopératif entend produire des céréales tracées, avec des itinéraires qualitatifs pour des clients à la fois consommateurs et citoyens.

La récolte céréalière 2018 s’établit à 4,5 Mt, ce qui constitue un retour progressif à la normale.
© Axéréal

« Les performances du groupe Axéréal pour l’exercice 2017/2018, en ligne avec nos anticipations, nous permettent de retrouver une dynamique de développement et d’accélérer la création de valeur », a déclaré Paul-Yves L’Anthoën, directeur
général d’Axéréal dans un communiqué. Pour augmenter la valeur de la céréale collectée, le groupe coopératif développe « quatre filières durables et compétitives » : la production sous contrats pour les clients locaux et nationaux, la production pour les clients internes (Axiane Meunerie, Boormalt, Axéréal Élevage), l’agriculture biologique et les productions de spécialités. « L’objec-représentetif de ces filières est de développer l’agriculture durable, avec des cahiers des charges spécifiques selon la demande de nos clients, précise Paul-Yves L’Anthoën dans le “Rapport annuel 2017/2018”. Nous avons la vocation d’amener 80 % de nos agriculteurs à s’engager dans une démarche de filière, afin de valoriser la qualité de notre production. » Le groupe Axéréal vise, notamment, le triplement des productions bio d’ici 2022 pour atteindre 80 000 t et le doublement des cultures de spécialités à 120 000 t en 2022.

« Nous avons clôturé une  récolte céréalière supérieure à 4,5 Mt, ce qui constitue un retour progressif à la normale, alors que l’année précédente, nous étions descendus à 3,2 Mt en raison des accidents climatiques. Cette capacité à délivrer se traduit dans nos résultats », indique Paul-Yves L’Anthoën.

Amélioration des résultats

L’exercice 2017/2018 a affiché un rebond des activités, avec un chiffre d’affaires à 2,5 Md€ (+7 %), dont 33 % réalisés hors de France, et un excédent brut d’exploitation (EBE) de 96 M€ (+31 %). Le niveau d’endettement s’est également amélioré, avec un ratio de levier (dette nette/EBE) passant de 4 à 3. Les investissements s’élèvent à 95 M€.

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