Aller au contenu principal

Coopération
Avec un CA de 4,7 Md€, Tereos maintient sa place de n°5 mondial du sucre

Sucre, saturer les outils industriels européens

Sur l'exercice 2013/2014, Tereos a réalisé un chiffre d'affaires (CA) de 4,7 Md€ (4,9 Md€ en 2012/2013) et un résultat net de 176 M€ (246 M€). « La performance reste bonne après deux années exceptionnelles », précisait Alexis Duval, président du directoire de Tereos, lors d'un point presse annuel le 19 juin à Paris.

Sucre, saturer les outils industriels européens

Le pôle Betterave a enregistré la plus forte baisse, - 125 M€, en raison d'un recul de 15 % des cours mondiaux du sucre, et par ricochet de ceux de l'éthanol. Le marché mondial s'est retrouvé pour la 4e année consécutive dans une situation excédentaire, avec des stocks au plus haut depuis dix ans. Néanmoins, en Europe, le groupe a mis en place un certain nombre d'avancées opérationnelles, dont un programme de développement des surfaces. Objectif : +20 % des volumes à horizon 2017. « Il s'agit de saturer nos outils industriels et de rallonger les campagnes, jusqu'à 130 jours. On table sur 110-115 jours sur 2014/2015. Nous nous sommes également lancés dans la méthanisation des vinasses. Une première mondiale, qui fournit déjà 50 % de la consommation d'énergie de notre distillerie d'Artenay (Loiret) », explique Alexis Duval. « Si la réforme du régime sucre arrive plus tôt que souhaité, la fin des quotas va nous permettre de fixer nos volumes de production et d'avoir le choix dans notre commercialisation. Le marché devient plus libéral, mais nous sommes habitués à évoluer sur des marchés ouverts, où se fait déjà 50 % de notre activité betterave. »

Sur la canne à sucre, l'évolution du CA est de +73 M€, sans l'effet de change, grâce à la croissance des volumes brésiliens. La campagne du géant sud-américain a été record avec près de 20 Mt de canne transformées pour le groupe. En revanche, les rendements sur l'île de la Réunion ont été affectés par une importante sécheresse.

Plein essor de l'amidon

Le CA du pôle Céréales s'est replié face à la volatilité des cours qui ont pesé sur les marges de transformation, « mais seulement de 47 M€, grâce à une hausse des volumes et le redressement de Lillebonne, avec une réorientation d'une partie des productions vers le secteur alimentaire. Le marché pour les produits amylacés est atone en Europe, mais nous souhaitons renforcer notre compétitivité et profiter de la croissance des pays émergents. » 2013 a vu le démarrage d'une nouvelle amidonnerie de maïs au Brésil. L'activité Amidon de Tereos est également en plein boom en Asie avec l'acquisition d'une 2e amidonnerie en Chine, pour une capacité de transformation de 700.000 t de maïs par an, et une future amidonnerie de blé pour 2014/2015, d'une capacité de 500.000 t.

« Demain, trois produits vont être en concurrence : les sucres de betterave, de canne et de céréales (isoglucose). L'avantage de Tereos est d'être positionné sur tous. » Autre atout du groupe, son développement à l'international, avec « demain, l'export qui redevient un paramètre essentiel pour ajuster le marché domestique ».

Les plus lus

Crues dans l'Yonne : quelques questionnements sur les rendements à venir

Les pics de crues atteints, tout va dépendre maintenant de la rapidité des eaux à baisser.

Oléagineux - Comment Saipol va accroître ses capacités de trituration à Sète et Lezoux

L'usine de Sète de la société Saipol, filiale du groupe Avril, triture de la graine de colza, tandis que celle de Lezoux broie…

Incendie - Quand va redémarrer l'usine de trituration de colza de Sète de Saipol ?

L'usine de Saipol dispose d'une capacité annuelle de trituration de graine de colza de 600 000 t à 700 000 t. L'unité d'…

L'Inde redevient importateur en blé malgré une production record

L'Inde continue d'être un gros consommateur de blé.

Malgré la décapitalisation en bovin, Avril se réjouit de bonnes performances en nutrition animale

Le groupe Avril a vu son résultat net et son Ebitda régresser en 2023, par rapport à l'année exceptionnelle qu'a été 2022. La…

Ukraine : pourquoi les surfaces de tournesol pourraient reculer

Les services détachés du département états-unien de l'agriculture (USDA) basés à Kyiv s'attendent à une légère baisse des…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne