Arterris : des finances saines selon les responsables du groupe
Le groupe coopératif Arterris a dressé un bilan 2015/2016 positif, lui permettant d'investir dans trois fleurons des secteurs ovins et bovins français, ont expliqué les responsables.

Avec un chiffre d'affaires de 756 M€, un taux d'endettement de seulement 34 %, un EBE de 200 20 M€, et 187 M€ de fonds propres, les responsables du groupe coopératif Arterris sont satisfaits des résul-tats 2015/2016. « Les ratios financiers sont très 50 solides. Les dettes sont contenues, la structure du groupe est solide (...) Notre société bénéficie d'une croissance équilibrée et régulière (cf graphique) », s'est réjoui Jacques Logie, directeur général de la coopérative, lors d'une conférence de presse le 6 décembre à Paris.
Achat de trois entreprises des secteurs ovins et bovinsCes bons chiffres ont permis au groupe d'investir dans trois fleurons des secteurs ovins et bovins français, à savoir Dufour Sisteron, Ovimpex et Ovimpex distribution, en partenariat avec la coopérative L'Agneau Soleil. Ces opérations ont été finalisées le 24 novembre. L'objectif est de « structurer la filière animale du groupe afin de capter la valeur ajoutée, faisant défaut à nos éleveurs », déclare Régis Serres, président d'Arterris. Ce dernier n'exclut pas « d'autres acquisitions ou formes d'associations à l'avenir, dans les secteurs de la nutrition animale notamment ». Conséquence direct de ces investissements : la production d'aliments pour animaux du groupe devrait « progresser de 10.000 t à 15.000 t » (pour une production actuellement estimée à environ 140.000 t), indique Éric Domergue, directeur Productions et nutrition animale.
Seul petit bémol, la grippe aviaire qui frappe actuellement le sud du pays devrait faire reculer la production de 5.000 à 6.000 t cette année, selon ce dernier. Concernant la partie meunerie « elle est rentable. Il est vrai que la baisse des cours du blé tendre a bien aidé », indique Régis Serres. Enfin, la campagne céréalière s'est avérée bonne, les mauvaises conditions climatiques n'ayant guère affecté le sud de la France.