Aller au contenu principal

Arterris : des ambitions en bovin, de l'aliment à la viande

La reprise de Synergie (32.000 bovins/an), renforce l'implantation d'Arterris en ruminant. Elle devrait aussi soutenir la croissance de sa production d'aliments pour animaux.

En intégrant Synergie (1.500 producteurs de bovins), Arterris s'engage concrètement, dans son nouveau projet d'entreprise. La coopérative veut en effet, en structurant des filières, apporter de la valeur ajoutée dans son territoire. Le groupe possède deux usines d'aliments pour animaux, à Castelnaudary et à Bram, qui produisent environ 140.000 t. La production d'aliments pour bovins enregistre depuis quelques années une croissance annuelle moyenne de 3 à 5 % que l'intégration de Synergie devrait conforter, tant pour les aliments composés classiques que pour les mashs. L'entreprise produit environ 15.000 t/an de ces mélanges de matières premières, plébiscités par les éleveurs les plus techniques qui lui demandent des formules à la carte. « Nous avions déjà depuis plusieurs années un atelier d'engraissement en commun avec Synergie pour environ 2.000 bovins/an », explique Jacques Logie, DG d'Arterris. « Nous avons fait le constat que sur notre zone, la production de viande bovine était principalement une activité de cueillette, encore atomisée et qu'elle gagnerait à s'organiser. Chez nous, du Piémont pyrénéen aux contreforts du Massif Central, il existe quelques 260.000 ha de prairies que des bovins peuvent valoriser tout en répondant aux besoins des consommateurs. D'où, d'une part, l'intégration de Synergie et, d'autre part, le renforcement de notre partenariat avec Bigard grâce à une contractualisation pour la construction d'une vraie filière ». À moyen terme, Arterris espère monter à 50.000 bovins. « Nous sommes également, à un faible niveau, actionnaire d'Arcadie au développement duquel nous espérons contribuer. »

Volonté d'optimiser la logistique entre industriels

La fabrication d'aliments pour animaux est, pour Jacques Logie, DG d'Arterris, le premier vecteur de la performance des élevages. Le groupe souhaite ainsi optimiser la cartographie industrielle et logistique avec les grands intervenants de la région : « La nutrition animale ne doit pas se limiter à gérer des surcapacités d'usine et des camions qui se croisent sur les routes. Il s'agit d'une réflexion à partager, comme ont su le faire d'autres producteurs d'aliments dans d'autres régions de France », estime-t-il.

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

La main d'une personne avec une poignée de blé au dessus d'un tas de blé.
Récolte 2025 : une bonne qualité des blés français et des exportations tirées par le Maroc

À l’issue de son conseil spécialisée de la rentrée le 17 septembre, FranceAgriMer a présenté la mise à jour de ses…

Philippe Heusele, secrétaire général et Éric Thirouin, président de l'AGPB, lors de la conférence de presse de rentrée le 16 septembre 2025
Prix du blé : les producteurs demandent une revalorisation des prix d’intervention

Lors de la conférence de presse de rentrée de l’AGPB le 16 septembre, les représentants de la profession ont fait part de leur…

Portrait d'Olivier Duvernoy, président de l’Aemic.
« L’Aemic, le réseau des filières céréalières, est aujourd’hui la plateforme de tous les professionnels du secteur des grains »

Olivier Duvernoy, président de l’Aemic, revient sur les évolutions que l’ancienne association des élèves de l’école de…

Champ de maïs, Vexin, septembre 2025
Céréales et oléoprotéagineux bio : regain d’activité pour la rentrée

En ce début septembre, l’activité du marché des grains bio reprend de la vigueur. 

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole - Métiers du grain et Catherine Matt, directrice
La profession céréalière se réjouit de la levée des taxes sur les importations d'engrais états-uniens

L’AGPB et La Coopération agricole – Métiers du grain s’inquiètent de la remontée des prix des engrais depuis le printemps, et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne