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Amendements : de nouvelles attentes

Aujourd’hui, les fertilisants minéraux basiques se raisonnent également en terme de “capital sol” et d’environnement.

PARCE QUE la société interroge l’agriculture sur le bien-fondé de ses pratiques, le Comité d’études et de liaison des amendements minéraux basiques (Célac) a élaboré une fiche justifiant leur utilisation. Elle doit aider les producteurs à répondre à ceux qui leur posent des questions sur leurs principes en la matière.

Un intérêt non remis en cause…

La justification des intrants agricoles reste encore aujourd’hui souvent basée sur l’amélioration ou le maintien du rendement. Cependant, la mise en œuvre des différentes Pac successives, et en particulier le découplage des aides, fait que la variable productivité pèse un peu moins aujourd’hui qu’hier. L’intérêt des amendements n’est pas remis en cause, mais il faut savoir expliquer que l’action des amendements basiques ne se limite pas au maintien des conditions de sol optimales pour la production de matière sèche par les plantes.

«Notre argumentaire évolue et nous mène à considérer non seulement la productivité, mais aussi le protection du “capital sol” et la contribution des amendements à la protection de l’environnement», souligne François-Xavier Gaumont, président-délégué général du Célac.

… mais un raisonnement plus global

On sait déjà que l’apport d’amendement basique améliore la résistance à l’érosion des sols et contribue à la maîtrise de la production de gaz à effet de serre, le NO2 en particulier. Ce sont désormais des sujets qui ne sont plus indifférents aux agriculteurs parce qu’ils sont relayés par les consommateurs.

La société demande aussi à l’agriculture de l’aider à se débarasser de certains de ses sous-produits, comme des boues de stations d’épuration. Or l’apport d’amendement basique est un bon moyen d’être sûr qu’aucun élément trace ne passera dans la chaîne alimentaire.

«Ce sont autant d’opportunités à saisir qui se rajoutent au fait que beaucoup de sols sont encore insuffisamment amendés», affirme le président du Célac, avant de conclure : «Le conseil responsable devient un élément majeur du professionnalisme de nos équipes et nous ne demandons qu’à le partager avec vous !

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