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Agence bio : « Consommer des produits biologiques n'est plus bobo »

Avec 9 Français sur 10 qui consomment des produits biologiques occasionnellement, le bio touche désormais tous les milieux sociaux. « En 2015, 69 % de nos concitoyens en consommaient au moins une fois par mois. C'est une hausse de 16 % en un an. De plus, le marché du bio français aurait gagné 10 % de parts de marché par rapport à 2014, pour atteindre un chiffre record de 5,5 Md€ », a déclaré à la presse Elisabeth Mercier, directrice de l'Agence bio, le 25 février à Paris. Au 31 décembre 2015, 1,3 Mha (5 % de la SAU française) sont consacrés à l'agriculture biologique, en hausse de 17 % sur un an. « Cette amplification du dynamisme à la conversion est avant tout structurelle. Les agriculteurs bio ont au départ une volonté de préserver leurs sols et leur santé, et ont le désir de jouer un rôle sociétal et économique. Les catalyseurs de la conversion sont, le plus souvent, l'apparition de nouveaux débouchés, une conjoncture économique difficile ou encore les aides à la conversion », explique Elisabeth Mercier.

Un quart des produits bio consommés sont importés

Cependant, en ce temps de crise, les producteurs bio sont-ils mieux lotis ? « Les cours des produits biologiques sont davantage lissés et découplés du marché mondial. Mais une chose est sûre : les exploitations bio ont une meilleure performance économique », constate Didier Ferreol, président de l'Agence bio. Les acteurs de cette filière sont également de plus en plus nombreux avec 28.725 fermes converties, selon l'Agence bio. « Ces 6,5 % de fermes françaises représentent près de 10 % des emplois agricoles », précise la directrice. Près de 13.500 transformateurs, distributeurs, importateurs et exportateurs sont engagés dans cette filière en pleine expansion. Les trois quarts des produits bio consommés sont transformés en France. Le quart restant relève de l'importation. Ce sont principalement des produits exotiques que nous ne trouvons pas in situ. Pour le reste, ce sont des compléments de gamme. « Même si la consommation augmente chaque année, les importations progressent moins vite », explique Elisabeth Mercier.

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