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AFPP

Le 18 mai prochain, une nouvelle commission de l’Association française de protection des plantes (AFPP) sur la biovigilance va être lancée, suite à la validation par le conseil d’administration du 18 octobre 2005 et une présentation en assemblée générale le 23 mars 2006. Cette commission aura pour objet la surveillance des effets non intentionnels des pratiques agricoles, en particulier des innovations (variétés, nouvelles conduites de cultures, protection des cultures…) et entre autres, au sein des innovations, les effets non intentionnels des variétés génétiquement modifiées. Son rôle sera étendu à la détection de tout ce qui peut constituer un changement dans le “paysage agricole” : modifications notables dans la répartition des organismes nuisibles, utiles ou neutres, résistance aux produits de protection des plantes ou contournement des résistances variétales, arrivée d’organismes nouveaux et apparition d’espèces exotiques envahissantes relevant des préoccupations de l’AFPP. Cette nouvelle commission aura pour mission de produire des protocoles de surveillance dans la continuité de ce qui est fait actuellement au sein des groupes de travail pilotés par la SDQPV (Sous-direction de la qualité et de la protection des végétaux de la DGAL) mais en rassemblant une expertise élargie. Ce sera une activité parallèle et comparable à celle de la CEB (Commission des essais biologiques) mais orientée sur la production de dispositifs participant à la gestion du risque et non pas à l’évaluation comme c’est le cas pour la CEB. La nouvelle commission s’appuiera sur l’expérience développée au sein de la CEB, notamment en termes d’organisation et de structure des documents pour faciliter l’appréhension par les différents acteurs. La biovigilance ou surveillance biologique du territoire est destinée à se déployer sur un espace le plus vaste possible et d’installer une surveillance permettant d’assurer un suivi permanent s’étendant sur des durées supérieures à dix ans (notion de point zéro et de suivi des fluctuations des indicateurs). Cette commission, au sein de l’AFPP, sera aussi un lieu permettant de fédérer les énergies et facilitant la conduite, par différents acteurs, de protocoles communs avec une mise en place concertée des suivis. L’obtention voire l’exploitation complète des résultats ne sera pas la finalité principale de la commission qui restera orientée sur les aspects méthodologie et les protocoles. Les discussions pour la création de réseaux communs pourront cependant être conduites en commission pour plus d’efficacité mais sans obligation d’adhérer à un réseau commun pour les participants. La méthodologie d’exploitation des résultats de la surveillance sera étudiée par la commission mais chacun restera libre de choisir les conditions de la réalisation de cette exploitation (commune au sein d’autres commissions existantes ou séparée).

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