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Afca-Cial : les suppléments nutritionnels vont disparaître le 31 août prochain

Avec trois adhérents de plus l’an dernier, ce qui lui permet d’atteindre 120 adhérents, l’Afca-Cial est un des trois syndicats de la nutrition animale francaise. Il défend les intérêts des firmes service (prémélanges), des fabricants et distributeurs de minéraux, d’aliments diététiques et d’aliments liquides. Les volumes de prémélanges progressent (+4,3 % à 174.600 t en 2012), ceux des minéraux restent stables (328.070 t), quand les blocs alimentaires (seaux et pierres à lécher sauf les blocs de sel purs) poursuivent leur repli (-3 % à 56.900 t). « Les aliments liquides, qui n’ont cessé de progresser sur dix ans reviennent à leur niveau de 2010 après une année 2011 exceptionnelle (121 550t) » explique François Guibert, délégué général.
Vers des aliments diététiques
Mais l’assemblée générale de l’association, qui se tenait le 14 juin, a surtout été l’occasion de faire le point sur les très nombreux dossiers règlementaires qui concernent ses adhérents. Parmi lesquels en premier lieu, la disparition des suppléments nutritionnels. Exception française qui bénéficiait d’un guide de bonnes pratiques validé par les services officiels, ces produits apportaient une solution nutritionnelle à certains caps difficiles, non pathologiques (vitamine A, E ou oligo-éléments) en apportant une dose supérieure de certains additifs (+15 %). Ils disparaissent au profit d’aliments diététiques sans dépassement de doses d’additifs car l’UE n’en veut pas. Notamment l’Allemagne où, contrairement à la démarche nutritionnelle française, ce type de produits est commercialisé par les cabinets vétérinaires, dans un cadre plus thérapeutique donc. Après dix-sept ans d’investissement, la France jette donc l’éponge.
Rentrer dans le cadre européen présente cependant un avantage, le droit pour les aliments diététiques au taux de TVA réduit à 7 % comme l’ensemble des aliments pour animaux de rente, au lieu des 19,6 %.