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Space 2024 - ADM propose du soja non déforestant à 50 €/t de prime

A l’occasion du Space, ADM a annoncé sa capacité à fournir le marché français de la nutrition animale en soja certifié non déforestant dans les règles imposées par la nouvelle règlementation dès le 31 décembre 2024.

Hubert Rolland, directeur général Nutrition animale pour l’Europe du Nord d'ADM.
© Yanne Boloh

Alors que le secteur de l'alimentation animale attend les directives finales de la Commission européenne concernant les exigences de la nouvelle réglementation sur la déforestation de l'UE, ADM annonce commercialiser des tourteaux et huiles de soja entièrement vérifiés, distincts et traçables pour répondre aux besoins des clients européens.

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« L'approvisionnement provient actuellement des agriculteurs nord-américains inscrits au programme ressource™ d'ADM, et ADM continue de travailler dans d'autres régions clé pour piloter le concassage et l'exportation de soja et de tourteaux vers l'UE par des chaînes d'approvisionnement entièrement traçables et distinctes », explique Hubert Rolland, directeur général Nutrition Animale pour l’Europe du Nord d'ADM. Nick Halle, chargé de ce marché, a annoncé que le premium devrait être de 50 €/t.

Du soja issu des états producteurs nord-américains

Les Etats-Unis seront la première provenance en graine ou en tourteaux via l’usine de trituration du Canada voire l’usine de Rotterdam, puis le Brésil prendra le relai. La nouvelle récolte 2025 devrait être plus largement en phase avec la nouvelle règlementation européenne. Les livraisons seront mises en place dans plusieurs ports maritimes et fluviaux européens en Belgique, en Allemagne et en France notamment.

Lire aussi : Premier envoi vers l’Europe de soja argentin certifié « sans déforestation »

« La plateforme digitale assurera que chacun de nos clients pourra stocker tout son historique pendant cinq ans », poursuit Hubert Rolland. « Nous ne parions pas sur un report de l’entrée en application », conclut Nick Hall. 

Lire aussi : Nutrition animale : « La Bretagne dispose d’un potentiel important mais seul le redémarrage de l’élevage pourra contrer vingt-quatre ans de récession », affirme Hervé Vasseur

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