Aller au contenu principal

Actualité de la semaine

International

Brésil/éthanol

pour une ouverture des marchés

En visite en France, le président brésilien, Luiz Inacio Lula da Silva, a plaidé le 13 juillet pour l'ouverture du marché des biocarburants, en particulier celui de l'éthanol. «Il n'est pas logique que l'alcool continue d'être le seul bien énergétique encore protégé par des tarifs élevés et des quotas sur le marché international». Le Brésil a produit 154 Mhl d’éthanol en 2004, contre seulement 4 Mhl pour l'UE en 2003. Le Brésil prévoit de passer à une production de 240 Mhl en 2010.

Chine/OGM

feu vert au maïs NK603

Le ministère chinois de l’Agriculture a approuvé l’importation du maïs génétiquement modifié NK603 de Monsanto, résistant à l’herbicide Roundup Ready. Washington s’est félicité de la nouvelle alors que les analystes s’attendent à ce que la Chine, jusqu’alors exportatrice de maïs , devienne importatrice nette dans un avenir proche.

Union européenne

OGM

l’Allemagne et la France en infraction

La Commission européenne a adressé vendredi un premier avertissement aux pays qui ne respectent pas la législation européenne concernant le contrôle de la dissémination des organismes génétiquement modifiés (OGM). Les deux pays concernés (l’Allemagne et la France) avaient jusqu’au 17 octobre 2002 pour transposer la directive dans leur législation nationale, ce qu’ils n’ont toujours pas fait malgré une condamnation par la Cour européenne de justice en juillet 2004.

Réforme OCM sucre

les betteraviers dans les rues de Bruxelles

Environ 6.000 betteraviers des 21 pays producteurs de l’UE ont manifesté lundi 18 juillet à Bruxelles, alors que les ministres de l'Agriculture procédaient à leur premier échange de vues sur la réforme du secteur du sucre. Le 15 juillet, ce sont 40.000 agriculteurs et salariés de l’industrie du sucre allemands qui manifestaient dans 50 villes d’outre-Rhin contre la réforme de l’Organisation commune de marché Sucre.

Les motivations des betteraviers français (CGB) ont été nuancées par leur président, Dominique Ducroquet, qui a déclaré : «nous ne manifestons pas contre la réforme mais pour qu’elle soit corrigée et complétée». Car la proposition de la Commission divise non seulement les gouvernements mais aussi les professionnels des Etats membres. Ce projet «fait disparaître en deux ou trois ans 120.000 planteurs de betteraves (sur un total de 320.000) et affaiblit considérablement les revenus de ceux qui resteront», a affirmé le Suédois Otto von Arnold, président de la Confédération internationale des betteraviers européens (Cibe). Durant la réunion, les ministres ont confirmé leurs positions. Ainsi sept Etats membres (Espagne, Portugal, Grèce, Italie, Irlande, Finlande, Pologne) sont franchement hostiles à cette proposition, ce noyau dur d’opposants étant soutenu à des degrés divers par la Belgique, la Lituanie et la Lettonie. Les autres pays sont favorables au projet dans ses grandes lignes, la Suède, le Danemark et l’Estonie considérant toutefois qu’il faut aller encore plus loin. Une décision est attendue au mieux en novembre.

Feoga

la Commission réclame 244,4 M d'euros

La Commission européenne vient de réclamer, le 18 juillet, aux Etats membres le remboursement de 244,4 M d'euros d’aides distribuées de manière irrégulière au titre de la Pac. En effet, la procédure de l’apurement des comptes impose à la Commission européenne de s’assurer que les Etats membres ont utilisé correctement les fonds mis à leur disposition par le Fonds agricole européen (Feoga). La France se voit réclamer plus de 72 M d'euros. Les causes mentionnées par le ministère de l’Agriculture français dans un communiqué sont «des irrégularités mineures sur des délais de paiement» et des insuffisances concernant «la reconnaissance des organisations de producteurs dans la législation nationale» dans le secteur des fruits et légumes. Le ministère indique que le France prévoit «des solutions durables pour sécuriser ces procédures dans la loi d’orientation agricole».

France

Jacques Chirac

pas «la moindre concession sur la Pac»

Le président français, Jacques Chirac, a affirmé le 14 juillet lors de sa traditionnelle interview télévisée, qu'il n'était «pas disposé à faire la moindre concession sur la Pac», dont les Britanniques réclament la remise à plat. Jacques Chirac a affirmé qu'il défendait la Pac «pas seulement pour défendre les intérêts des paysans français». «Nous donnons l'exemple, nous tirons le monde vers la qualité (...). Je soutiens la Pac : c’est le progrès», a-t-il ajouté. Jacques Chirac a affirmé que l'UE avait «deux problèmes immédiats» à résoudre : définir son prochain budget et sortir de la crise institutionnelle créée par le double non franco-néerlandais à la Constitution européenne.

Onic

une fin de campagne meilleure que prévu

Dans un contexte d’abondance mondiale, la campagne 2004/2005 s’achève dans de meilleures conditions que prévu pour la France, a indiqué l’Office national interprofessionnel des céréales (Onic) lors de son conseil central du 13 juillet. Grâce aux achats de la péninsule ibérique, en proie à la sécheresse, les stocks céréaliers français sont un peu moins lourds que prévu. Baisse des prix, hausse conséquente des stocks de blé dans l’Union européenne, bouleversement des équilibres intra-communautaires suite à l’élargissement… le déroulement de la campagne 2004/2005 suscite toutefois bien des interrogations et invite à l’action.

Transport fluvial

l’Onic et VNF lancent “Cereo 2005”

Dans la ligne de l’accord-cadre signé en 2002 pour relancer et développer le trafic fluvial des céréales et des oléoprotéagineux, l’Office national interprofessionnel des céréales (Onic) et Voies navigables de France (VNF) ont lancé une nouvelle procédure d’aide à l’investissement sous forme d’un appel à projets baptisé “Cereo 2005”. L’objectif est de susciter des investissements pour améliorer les infrastructures d’accès à la voie d’eau (quais, appontements) et faciliter le transbordement et la manutention des céréales. Les projets retenus pourront bénéficier d’une subvention exceptionnelle pouvant aller jusqu’à 40 % du montant des travaux éligibles. L’Onic et VNF mobiliseront un budget global de 1 M# pour ce programme.

OGM

nouvelles destructions de parcelles d’essais

C’est par la ruse qu’un groupe de faucheurs volontaires a détruit une parcelle de maïs OGM en Haute-Garonne dans la nuit précédent leur assemblée générale du vendredi 15 juillet. Ce type d’actions clandestine sera désormais privilégiée par les faucheurs qui soulignent que «les actions annoncées à l’avance et à visage découvert sont de moins en moins réalisables en raison de la mobilisation importante des forces de l’ordre et des risques d’affrontements». Les organisations professionnelles du secteur des semences et des produits phytosanitaires (Union des industries de la protection des plantes, Confédération française des semenciers et Groupement national interprofessionnel des semences) ont rapidement réagi en demandant au gouvernement de prendre les mesures nécessaires pour protéger les OGM. Ils ont également annoncé dans un communiqué commun leur intention de poursuivre les auteurs de ces destructions.

Luzernes

invasion de criquets dans l’Aveyron

Selon la chambre d’agriculture de l’Aveyron, des colonies de criquets menacent entre 700 et 800 exploitations agricoles du sud de l'Aveyron représentant plusieurs milliers d'hectares. Cette invasion coïncide avec un épisode de sécheresse dans le sud de l'Aveyron. Il a été recommandé aux agriculteurs de rentrer sans délai leurs récoltes de luzerne. La profession agricole se trouve prise de court. Il s'agit de trouver un produit efficace contre le criquet mais auquel résistent d'autres espèces, notamment l'abeille, et qui reste inoffensif pour le bétail. En Afrique, le produit qui se montre le plus efficace est en effet le fipronil.

APCA

possible report des élections

Le conseil d’administration de l’Assemblée permanente des chambres d’agriculture (APCA) a annoncé que les élections aux chambres d’agriculture pourraient être repoussées d’une année (en 2008). Cette décision serait prise du fait du télescopage avec plusieurs évènements agricoles comme la mise en œuvre de la réforme de la Politique agricole commune. La Confédération paysanne, qui considère ces élections comme «un obstacle risqué pour les professionnels au pouvoir», dénonce «un déni démocratique inacceptable». Le ministère de l’Agriculture devra trancher.

Les plus lus

« Le gouvernement russe entretient la non-transparence sur le marché des céréales, affectant même les opérateurs russes »

Philippe Mitko, chargé des relations extérieures de Soufflet Négoce by InVivo, a accepté de nous donner sa vision des marchés…

Eric Thirouin : « Les céréaliers ont conscience que la proposition de prix planchers n’est actuellement pas réaliste »

Le président de l’AGPB (Association générale des producteurs de blé) veut que les promesses du gouvernement soient suivies d’…

À qui profitent vraiment les dons de blé russe?

Li Zhao Yu, Yann Lebeau, Roland Guiraguossian et Delphine Drignon, experts du département relations internationales…

Blé dur - Comment la filière et le gouvernement comptent relancer la production en France ?

Les surfaces de blé dur décrochent en France depuis des années. Un soutien de l'État français leur permettrait de rebondir,…

Les stocks français de blé tendre et de maïs grimpent encore, selon FranceAgriMer

Alors que les stocks français de blé tendre et de maïs s'étoffent, la demande chinoise en orge permet d’alléger le bilan…

Groupe Avril - Échange de postes de direction au sein de ses filiales

Le groupe Avril espère faire bénéficier à ses filiales Lesieur et Saipol les regards nouveaux des deux dirigeants.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 352€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne