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Actualité de la semaine

International

Etats-Unis : un accord pour entériner l’UE à 25

L’Union européenne et les Etats-Unis ont signé le 22 mars à Genève un accord destiné à tenir compte de l’élargissement de l’UE à 10 nouveaux pays membres en mai 2004. L’objectif est de compenser l’impact sur les Etats-Unis de la hausse des droits de douane que certains des nouveaux pays membres de l’UE ont dû imposer. L’UE va réduire ses droits de douane sur certains produits d’importation tels que les concentrés de protéines, certains poissons et produits chimiques. L’Union européenne va également élargir ses quotas d’importation sur des produits agricoles comme le porc, le riz, le blé, le maïs, les jus de fruits, les pâtes, le chocolat ou encore les aliments pour animaux domestiques. Elle va en ouvrir de nouveaux sur le jambon désossé et la volaille, selon le communiqué. Enfin, les Etats Unis bénéficieront du principe de la clause de la nation la plus favorisée (avantages accordés équivalents) vis-à-vis des accords que l’UE pourrait négocier avec des pays comme la Chine, le Japon, le Brésil, le Canada et l’Australie.

Union européenne

Energies renouvelables : des objectifs pour 2015 «envisagés»

Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UE, qui se sont réunis les 23 et 24 mars à Bruxelles «envisagent» des objectifs de part de marché à atteindre d’ici 2015 pour les énergies renouvelables et les biocarburants. Ils ont aussi plaidé, selon le projet de conclusions soumis par la présidence autrichienne de l’UE, pour la mise en œuvre du plan d’action dans le domaine de la biomasse, préconisé par la Commission européenne. Consacrée à «une politique énergétique pour l’Europe (PEE)», une annexe du projet dresse de fait une «liste indicative d’actions à envisager». Pour les énergies renouvelables, le texte préconise «l’analyse par la Commission européenne de la manière d’atteindre les objectifs fixés (2010) en matière d’énergies renouvelables et de la façon de promouvoir ces énergies d’une manière présentant un bon rapport coût-efficacité dans une perspective à long terme». Et de préciser : «en envisageant par exemple d’augmenter (la part des énergies renouvelables) à 15 % d’ici à 2015» et «d’accroître l’utilisation des biocarburants dans le secteur des transports, en envisageant d’augmenter leur proportion à 8 % d’ici à 2015».

Grippe aviaire : OCM volaille modifiée en vue d’une aide

La Commission européenne devait adopter, le mercredi 29 mars, une proposition de modification de l’OCM œufs et volaille pour permettre à l’UE de venir en aide au secteur frappé par la grippe aviaire. Une légère retouche du règlement de 1975 va permettre à Bruxelles de cofinancer, à hauteur de 50 %, des mesures pour faire face à «de graves perturbations du marché directement liées à une perte de confiance des consommateurs résultant de l’existence de risques pour la santé publique ou pour la santé animale». Ces mesures seront prises à la demande des Etats membres concernés après examen en Comité de gestion, précise la Commission européenne, qui prépare un règlement d’application plus détaillé sur les types d’aides. La proposition devrait être examinée par le Parlement européen, en procédure accélérée, au cours de la semaine du 3 avril. Elle pourrait être approuvée par le Conseil de l’UE dès le 10 avril.

Grippe aviaire : la République tchèque atteinte à son tour

Le premier cas de grippe aviaire sous la forme H5 a été détecté en République tchèque sur un cygne mort découvert à 150 km de Prague, a annoncé le ministre de l’Agriculture, Jan Mladek. «Nous avons un grave soupçon de présence du H5N1», a-t-il déclaré en précisant que des analyses de confirmation étaient en cours dans la capitale et que des échantillons seraient envoyés aux laboratoires britanniques pour vérification. «En cas de confirmation, des mesures extraordinaires seront prises, avec la mise en place de zones de 3 km et de 10 km de protection» autour du foyer, a-t-il ajouté.

France

Pac/betterave : compensation intégrée aux DPU individuels

Les modalités de découplage des aides pour les surfaces betteravières sont désormais fixées. Elles viennent d’être transmises aux DDAF par une circulaire. La France a choisi de découpler l’aide betteravière en fonction des quantités de betteraves livrées et en fonction des surfaces déclarées en betteraves sucrières au titre de l’année 2005. Le fait que l’année de référence soit 2005 (et non 2000-2001-2002) permet de s’affranchir de la signature de clauses de transfert de DPU avant le 15 mai 2005. L’aide porte à la fois sur la production des quotas A-B et sur la production de «hors quota», avec des formules de calcul des montants de référence individuelle différentes. Dans les deux cas, ces montants évolueront entre 2006 et 2009, en fonction de l’enveloppe budgétaire globale. Le nombre de DPU supplémentaires correspond à la surface déclarée en betteraves sucrières (hors gel betterave) par l’agriculteur sur la déclaration Pac 2005. Ces DPU supplémentaires vont être ajoutés aux DPU historiques de l’exploitation. De plus, la valeur de l’ensemble des DPU de l’exploitation sera revalorisée. Les planteurs recevront le récapitulatif de leurs références betteravières dès la première semaine d’avril.

Alcool agricole : pour un plafonnement des imports pays tiers

Le Syndicat national des producteurs d’alcool agricole, qui a tenu son assemblée générale le 23 mars, demande un plafonnement des importations en provenance des pays tiers dans le cadre des négociations à l’OMC. En 2005, les importations européennes ont augmenté de plus de 3 millions d’hectolitres pour atteindre 5,9 Mhl, contre un peu moins de 2,8 Mhl en 2004, a relevé Alain d’Anselme, président du SNPAA. Il propose que l’ouverture d’un contingent d’importation à droit réduit ou nul ne soit accordée qu’en fonction d’un pourcentage des productions européennes et plafonné en valeur absolue à 7 % de ces productions, comme le pratiquent les Etats-Unis.

Filière laitière : le plan stratégique des JA du Grand Ouest

Les Jeunes agriculteurs (JA) du Grand Ouest travaillent à un plan de réorganisation de la filière laitière afin d’adapter les relations producteurs-industriels au nouveau contexte économique. Tout d’abord, il s’agirait de créer une structure collective qui «gérerait la collecte et la répartition aux différents acheteurs en assurant la péréquation du prix payé aux producteurs, quel que soit le débouché», indique JA dans un document. En second lieu, les entreprises seraient appelées, pour les produits industriels, à mutualiser leurs investissements tout en fédérant leurs efforts de recherche et développement afin de trouver des débouchés valorisants. Dernier axe : la création de «quatre à cinq» plates-formes de vente par produit afin de rétablir un rapport de force plus équilibré face à la grande distribution. Selon Pascal Poulard, en charge du dossier lait chez les JA du Grand Ouest, «si l’on reste sur la flexibilité du prix […], le prix sera toujours tiré vers le bas».

Filière laitière : un quota en «sous-réalisation» ?

Très faible depuis fin novembre 2005, la collecte laitière n’a pas redécollé en ce début d’année, laissant présager en France une sous-réalisation du quota national pour la campagne 2005/2006. Le déficit envisageable par rapport au quota pourrait avoisiner les 290.000 t a indiqué l’Office de l’élevage qui tenait le 23 mars son conseil de direction “filière laitière”. En cause, la baisse du cheptel laitier, provoquée par une hausse des abattages au cours de l’automne dernier. La collecte pourrait se redresser après la fin de campagne, à condition d’une moindre maîtrise de la production par vache. Mais aucune hausse d’importance n’est à prévoir avant le redémarrage saisonnier d’automne, précise l’Office de l’élevage. Le conseil de direction a également été l’occasion de présenter une photographie statistique de la production laitière lors de la campagne 2005/2006 : la France compte 100.600 producteurs, pour un volume moyen de 230.000 litres par exploitation. Quelques 6.500 producteurs ont disparu par rapport à la campagne 2004/2005, contre 5.000 en moyenne jusqu’à présent. Par ailleurs, pour la première fois, le nombre de Gaec a rejoint le nombre d’exploitations individuelles, en pourcentage (38 % chacun).

Prix agricoles : +1 % pour les produits agricoles en un an

En février 2006, les prix agricoles à la production ont été supérieurs de 1 % à ceux de février 2005 alors que ceux des produits nécessaires à l’agriculture ont progressé de 3,3 %, indique l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee). Au chapitre des produits dont les prix ont monté, citons les céréales (+5,5%), en particulier le blé, «qui s’exporte bien vers l’Europe orientale» et la pomme de terre (+34,4 %) «en raison d’une demande intérieure active et d’un bon courant d’exportation».

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