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Actualité de la semaine

International

OMC : Pascal Lamy, nouveau directeur général

Candidat de la France, Pascal Lamy, 58 ans, ancien commissaire européen au Commerce, a été, comme prévu, formellement nommé directeur général de l'OMC le 26 mai par les 148 pays membres réunis en Conseil général à Genève. Il avait été désigné le 13 mai par le comité de sélection, après l’élimination successive de trois autres candidats, originaires de l'Uruguay, de l'Île Maurice et du Brésil. Succédant au Thaïlandais Supachai Panitchpakdi, Pascal Lamy prendra ses fonctions le 1er septembre pour un mandat de quatre ans. Dans un communiqué distribué par l'OMC, il s'est dit «très honoré» d'avoir été choisi et a annoncé sa détermination de mener à bien les pourparlers sur la libéralisation des échanges mondiaux lancés à Doha (Qatar) en 2001. «Je suis convaincu que nous avons maintenant une tâche essentielle à accomplir : la conclusion du cycle de négociations», a-t-il déclaré. «Cela sera ma priorité numéro un, ma priorité numéro deux, ma priorité numéro trois», a-t-il une nouvelle fois promis. L’ancien négociateur de l’UE s’est engagé à «veiller à ce que les intérêts des pays en développement soient placés au cœur du système commercial multilatéral».

Argentine/production : estimations à la hausse

Pour la campagne 2004/2005, l’Argentine a revu à la hausse ses prévisions de récolte avec un record attendu à 83,5 Mt, contre 82 Mt annoncée jusqu’ici, selon le secrétariat argentin à l’Agriculture, l’Elevage, à la Pêche et à l’Alimentation. Le soja, qui reste la principale production du pays, devrait participer à hauteur de 38 Mt contre 31,8 Mt l’an dernier. La récolte en maïs s’annonce élevée avec un autre record probable pour l’Argentine à 19,5 Mt. En blé, le pays attend une collecte proche de 16 Mt.

Union européenne

Budget de la Pac : accord politique du conseil des ministres

Réuni le 30 mai à Bruxelles, les ministres européens de l’Agriculture ont conclu à la majorité qualifiée l’accord politique sur le financement de la Pac pour la période 2007/2013.

Budget de la Pac : vigilance de la France après le non

Avant le vote, Dominique Bussereau, qui était le premier ministre du gouvernement français à participer lundi 30 mai à Bruxelles à un Conseil de l’UE au lendemain du référendum français sur la Constitution européenne, n’avait pas caché en aparté que la victoire du non pourrait affaiblir la position de Paris dans les négociations cruciales sur le budget communautaire pour la période 2007-2013. «Naturellement, les tentations par rapport aux 8 milliards (d’aides agricoles) que reçoit notre pays […] vont peut-être être un peu excitées et nous devrons certainement être extrêmement vigilants», a-t-il estimé, précisant : «Le risque peut exister […] C’est la raison pour laquelle nous étions là aussi ce matin, pour bien réaffirmer la vigilance de la France sur les suites de l’accord que le président de la République et le chancelier Schröder avaient conclu sur le financement de la Pac jusqu’en 2013.» Dans les négociations budgétaires actuelles, «la situation politique allemande est au moins aussi importante que la situation politique française», a également rappelé le ministre français.

France

Référendum : 70% des agriculteurs auraient voté non

Selon un sondage Ipsos à la sortie des urnes, pas moins de 70% des agriculteurs auraient voté non au référendum du 29 mai sur la Constitution européenne. Dans le contexte d’un large refus du traité européen (55% de non, 45% de oui), motivé autant pour des raisons de politique intérieure que par rapport à l’Europe elle-même, la sociologie du vote sera analysée de manière précise. Le poids du vote agricole et rural s’est ajouté à celui des électeurs situés dans des zones en difficulté, dans des villes moyennes ou fortement touchées par le chômage. A l’inverse, le oui trouve plutôt ses partisans à Paris, dans sa banlieue Ouest et à Lyon.

L’analyse de cette sensibilité sera sans doute un élément important dans le cadre de la formation du futur gouvernement et de la politique qu’il mènera. Par exemple, la crise viticole a très certainement joué un rôle moteur dans le vote des départements du Sud. Le non a atteint une proportion record dans le Gard (64,05%), l’Hérault (60,15%) et l’Aude (64,62%). L’Ouest, en revanche s’est distingué par une position majoritaire au oui dans plusieurs départements : Finistère, Ille-et-Vilaine, Mayenne, Maine-et-Loire, Morbihan, Loire-Atlantique et Vendée ont voté majoritairement pour le oui.

D. de Villepin succède à J.P. Raffarin

Jacques Chirac a choisi un nouveau Premier ministre. C’est Dominique de Villepin, fidèle de longue date du Président, qui a pris la place de Jean-Pierre Raffarin. Au lendemain des résultats du référundum qui sonnent comme un désavœu de la politique du gouvernement, Jacques Chirac a reçu successivement Nicolas Sarkozy, François Bayrou, Michèle Alliot Marie, Philippe Douste-Blazy, Jean Louis Borloo, Jean Louis Debré, Christian Poncelet et bien sûr Dominique de Villepin qui a finalement été choisi pour occuper Matignon le 31 mai.

Réserves d’eau : anticiper les difficultés

Dominique Bussereau a provoqué le 26 mai une première réunion du comité de suivi «sécheresse pour l’agriculture». En effet, les pluies d’avril et mai ont profité à la végétation mais «le niveau des nappes et des rivières reste préoccupant», note le 27 mai le ministre de l’Ecologie dans un communiqué. «Cette situation nécessite vigilance et anticipation pour préparer la période d’étiage estival», mission confiée au comité, explique Dominique Bussereau. «Les départements de la Charente, la Dordogne, la Loire- Atlantique, la Vendée, la Corse et le massif des Alpes ont enregistré une pluviométrie particulièrement faible, de l’ordre de 0 à 25 mm», poursuit Serge Lepeltier. Au total 13 départements ont pris des arrêtés de restriction des usages de l’eau au 26 mai, selon le ministre. Mais trois nouveaux départements ont pris les mêmes mesures le 27 mai (Aube, Marne et Somme). Le ministre de l’Agriculture annonce que l’utilisation de parcelles en jachère pour la nourriture des animaux, autorisée pour 41 départements, «pourra, en cas de besoin être étendue à d’autres départements». Il encourage les agriculteurs à une «gestion collective de l’irrigation» pour «limiter l’impact des prélèvements» et favoriser «les économies d’eau». Une carte nationale sur les effets de la sécheresse est consultable sur “www.ecologie.gouv.fr”.

Engrais : baisse des livraisons

L’Unifa (Union des industries de la fertilisation) estime que les livraisons de fertilisants minéraux en France entre le début de la campagne 2004/2005 (1er juin 2004 pour l’azote et 1er mai 2004 pour le phosphore et la potasse) et la fin mars 2005 ont diminué de 2% par rapport à la campagne précédente, pour se situer à 9,4 Mt de produits. On peut constater un inversement de tendance par rapport à fin janvier, puisque les ventes d’engrais sur le début de la campagne 2004/2005 étaient alors supérieures de 4% par rapport à la campagne précédente. Fin mars, en engrais de fond, les livraisons de phosphore (P) auraient baissé de 5% à 644.000 t d’éléments fertilisants. Les ventes de potassium (K) auraient atteint 828.000 t, en recul de 3%. Les livraisons d’azote (N) ont aussi baissé de 3% par rapport à la campagne 2003/2004 pour se situer à 1,99 Mt.

OGM : deux recours de FNE

France nature environnement (FNE) a déposé le 24 mai deux recours devant le Tribunal administratif de Clermont-Ferrand par lesquels elle demande l’annulation des autorisations délivrées à Meristem Thérapeutics, pour procéder à des cultures expérimentales d’OGM médicamenteux en plein champs. Elle a également adressé des recours gracieux au ministre de l’Agriculture pour lui demander de retirer les 9 autres autorisations délivrées à Biogemma et Pioneer génétique. France nature environnement invoque des décisions «dans la précipitation» sans transposition de la directive 2001/18 CE relative à la dissémination des OGM, qui fixe la procédure à suivre pour ce type d’autorisation. L’association rappelle qu’il existe des techniques plus sûres en milieu confiné et demande «l’arrêt immédiat des expérimentations».

Jeunes agriculteurs en congrès du 14 au 16 juin à Bourg-en-Bresse

«Pas de paysans sans prix et pas de valeur sans organisation !» Tel est le titre du rapport d’orientation qui sera présenté lors du 39e Congrès des Jeunes agriculteurs (JA) à Bourg-en-Bresse du 14 au 16 juin. Ce rapport met en avant quatre idées fortes pour les JA qui plaident pour «le droit de s’entendre et d’organiser la concurrence». Il s’agit notamment d’«approcher» le hard discount pour «des relations commerciales plus équitables», «d’inventer la préférence du consommateur» notamment en travaillant sur une «marque France». Les JA plaident également pour une «révolution» de l’outil coopératif et pour rendre le droit à la concurrence «plus pragmatique». Au sujet du non au référendum, Bernard Layre, président des JA, salue la forte participation au référendum et explique le vote paysan par «le manque de perspectives données aux paysans depuis la réforme de la Pac de 1992». «La démocratie a parlé ; les agriculteurs ont tiré la sonnette d’alarme», a-t-il conclu.

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