Jeudi 27 septembre 2016
Activité réduite pour l'ensemble des céréales sur un marché alourdi par les volumes mondiaux record
BLÉ TENDRE

Le marché du blé tendre français n'a pas observé de fortes variations en terme de prix par rapport à la semaine passée. Le contexte reste pesant avec une production mondiale estimée par le CIC au 29 septembre à 747 Mt, contre 743 Mt en août. Les stocks progressent de 2 Mt sur la même période, à 232 Mt. La concurrence mer Noire est toujours aussi rude. L'analyste Ukragroconsult prévoit les expéditions ukrainiennes de blé tendre à 2,85 Mt en août 2016, contre 1,89 Mt en août 2015 ! La Thaïlande constitue le principal acquéreur, avec 560.000 t importées. Des analystes ont déclaré à Reuters que les semis en Russie de cultures d'hiver, achevés à
MAÏS Prudence et rétention en NR Le marché français est toujours aussi indolent. On notera une demande des fabricants d'aliments du bétail pour des livraisons à partir de novembre. L'offre en nouvelle récolte est très limitée actuellement notamment dans les régions où les rendements en blé ont été les plus réduits, les producteurs se montrant très prudents. Selon le dernier bulletin Céré'Obs de FranceAgri-Mer, la récolte a progressé de 1 à 4 % au 26 septembre et les conditions de cultures bonnes à très bonnes sont restées stables à 54 % 64 %, se déroulent correctement. En Ukraine en revanche, les semis ne rencontrent pas d'aussi bonnes conditions. Ukragroconsult es-
(56 % l'an passé). Selon le rapport de septembre du CIC, la récolte mondiale de maïs reculerait de 3 Mt, par rapport au dernières estimations, à 1.027 Mt, du fait de collectes prévues en repli en Chine et dans l'UE. Les stocks reculent de 2 Mt, à 216 Mt.
BLÉ DUR Attente de la récolte canadienne Les cours du blé dur ont peu évolué sur la semaine sur un marché peu actif. Les opérateurs restent attentifs aux informations concernant la production canadienne, qui pourrait finalement passer sous la barre time que les emblavements dans le pays, réalisés à 29%, sont en retard de 28 % par rapport à l'an dernier. L'activité est anémique
des 8Mt selon certains sources. La question de la qualité de cette récolte, et notamment de la présence de mycotoxines préoccupent les opérateurs. Sur le marché mondial, on notera l'achat par la Tunisie de 42.000 t de blé dur.
ORGE DE MOUTURE Les faibles PS bloquent l'activité Le marché hexagonal présente un électrocardiogramme plat. L'activité est rendue difficile par l'extrême hétérogénéité de la collecte. De nombreuses qualités coexistent avec des différences de prix observées très importantes à mesure que dans les ports français. Quelques affaires sont rapportées sur les ports de Rouen et Dunkerque, un peu plus actifs que la semaine passée. Sur la façade Atlantique, c'est l'inverse, les échanges seraient ralentis. Sur le marché mondial, on notera l'achat de 67.000 t de blé meunier par la Tunisie et de 42.000 t de blé dur et l'expédition de 31.000 t de blé meunier à destination de l'Algérie depuis Rouen.
Pour sa part, le marché intérieur est également très peu actif. Les meuniers ne sont pas aux achats. De leur côté, les industriels de la nutrition animale sont bien couverts jusqu'à la fin de l'année et s'intéressent au premier mois de 2017. R. C. et K. C.
les lots présentent des poids spécifique supérieurs. Sur le marché mondial, on notera un achat tunisien de 25.000 t.
ORGE DE BRASSERIE Baisse des prix sur la récolte 2016 Les cours sur le marché physique français continuent de se déprécier en récolte 2016, alors qu'ils sont stables à haussiers en récolte 2017. Le marché est davantage “acheteur” sur la campagne 2016/2017 et “vendeur” sur la suivante. Les affaires sont limitées. Signalons une expédition de 3.000 t pour les Pays-Bas depuis Rouen. R. C., K. C., et L. L.