Aller au contenu principal

Accord UE/USA : « Les négociateurs doivent passer à la vitesse supérieure »

Le commissaire européen au commerce, Karel de Gucht, et son homologue US Michael Froman, se sont entretenus pendant deux jours, les 17 et 18 février, pour faire le point sur les trois précédents rounds de négociation en vue d'un accord de libre-échange (TTIP). « Nous ne baisserons pas nos standards en matière de protection des consommateurs, d'environnement ou d'alimentation, a fortement insisté Karel de Gucht dans une déclaration à la presse. Il n'y aura pas de concessions sur les standards dans le TTIP. Je m'assurerais qu'il ne devienne pas un accord de dumping ».

« Nos standards sont fixés par nos institutions de régulation respectives. Notre but, à travers l'accord de libre échange, est que nos institutions travaillent en plus étroite collaboration. Bien sûr, il y a des points sur lesquels nous ne trouverons pas d'accord. La viande de bœuf aux hormones par exemple. Elle est interdite en Europe, et nous n'avons pas l'intention de revenir là-dessus ». En ce qui concerne les OGM, « il faudra que ce soit la législation européenne qui prévale, rien de moins » (AFP, 18 février).

« Néanmoins, notre crédibilité passe par la réussite d'accord sur un certain nombre de régulations dans des secteurs précis ». Karel de Gucht pense par exemple à la simplification de nos procédures d'autorisations pour de nouveaux produits alimentaires et éviter d'avoir deux inspections au lieu d'une, là où nos normes de sécurité sont équivalentes.

Selon le Commissaire européen au commerce, les deux parties sont maintenant prêtes à entrer dans le vif du sujet. « Nos négociateurs doivent passer à la vitesse supérieure ». Il s'est également engagé à publier un document décrivant clairement les objectifs de négociation avant le prochain round, qui doit se tenir du 10 au 14 mars. « Nous pulierons des mises à jour écrites après chaque round », a t-il aussi déclaré.

Les plus lus

Engrais chimique en granulé
Marché des engrais : demande encore timorée et prix en repli

Dans un contexte de cours du blé français au plus bas et des trésoreries affectées dans les fermes, l'activité est limitée.

La main d'une personne avec une poignée de blé au dessus d'un tas de blé.
Récolte 2025 : une bonne qualité des blés français et des exportations tirées par le Maroc

À l’issue de son conseil spécialisée de la rentrée le 17 septembre, FranceAgriMer a présenté la mise à jour de ses…

Antoine Hacard, président de La Coopération agricole - Métiers du grain et Catherine Matt, directrice
La profession céréalière se réjouit de la levée des taxes sur les importations d'engrais états-uniens

L’AGPB et La Coopération agricole – Métiers du grain s’inquiètent de la remontée des prix des engrais depuis le printemps, et…

FranceAgriMer atténue la lourdeur des bilans français des céréales

L’Établissement public a abaissé sa prévision de stocks finaux pour 2025-2026 en blé tendre, orge et maïs grain. Les…

Culture de soja.
La profession agricole veut profiter du nouveau report du RDUE pour le simplifier

Pour la seconde fois, la Commission européenne propose de reporter d’un an l’entrée en application de la RDUE, la…

Graphique prix blé orge maïs France du 25 septembre 2025
Marché des céréales du 25 septembre 2025 - Les prix du blé tendre se maintiennent au-dessus des 190 €/t sur Euronext

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 24 et le 25 septembre 2025, expliquée par La Dépêche-Le…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne