2018, l’année de la transition économique pour Terrena
Conditions économiques externes complexes, fusion de trois coopératives, vente des activités de Doux et nouvel équilibre animal-végétal ont marqué l’année 2018 du groupe.
Conditions économiques externes complexes, fusion de trois coopératives, vente des activités de Doux et nouvel équilibre animal-végétal ont marqué l’année 2018 du groupe.
Le groupe coopératif Terrena a réalisé, l’an passé, un chiffre d’affaires de 4,877 Md€ (5,1 Md€ en 2017). Le principal fait marquant concerne la sortie du périmètre d’activité du volailler Doux. 2018 a vu aussi l’intégration effective de Terrena Poitou et de la Coopérative agricole de la Mayenne, qui a permis une nouvelle organisation territoriale en cinq zones (Nord Loire, Atlantique, Sèvres, Val de Loire et Poitou-Limousin). Le résultat net avant impôt et autres charges (Ebitda) s’élève à 99 M€.
Par ailleurs, Terrena a poursuivi son plan de transformation avec la recherche d’un nouvel équilibre entre les activités de type animal et celles de type végétal. Il s’agit « d’aller chercher des relais de croissance en diversifiant nos productions végétales et en développant des spécialités protéiques végétales grâce au pôle végétal spécialisé », peut-on lire dans le rapport annuel.
Pôle amont en nette baisse
Le pôle amont (qui regroupe les activités végétales, Semences, Nutrition animale, Élevage, entre autres) a réalisé un chiffre d’affaires de 1,826 Md€ en 2018, avec une collecte en céréales en baisse de 17 % par rapport à l’exercice précédent, mais présente un Ebitda de 19 M€ en 2018, contre 36 M€ l’an passé. L’année dernière a vu l’arrivée, d’une part, d’une application GPS permettant une garantie de protection des blés contre les maladies foliaires avec un engagement de Terrena sur les résultats et, d’autre part, le déploiement renforcé d’un outil de traçabilité des pratiques en grandes cultures.
Développement
de la protéine végétale
Terrena a intégré, en 2018, le site néerlandais de l’entreprise Inveja (steaks végétaux, boulettes sans viande, aides culinaires…). En 2019, l’objectif de cette branche est de développer des filières d’excellence « pour répondre à des cahiers des charges pointus » (alimentation infantile et bio) dans ce secteur. De plus, cette année, une solution nouvelle pour l’implantation de la jeune luzerne est proposée aux adhérents de la coopérative Terrena, mettant l’accent sur le biocontrôle basé sur le savoir-faire de Jouffray-Drillaud.