Aller au contenu principal

Maïsadour enregistre des résultats satisfaisants au regard d’un contexte mouvementé

Le groupe coopératif agricole Maïsadour, basé dans le sud-ouest de la France, voit son chiffre d’affaires en léger recul, à 1,385 milliard d’euros, mais parvient à faire progresser son EBE (excédent brut d’exploitation) de 14 % dans un environnement instable.

De gauche à droite, Christophe Bonno, directeur général de Maïsadour, et Daniel Peyraube, président de Maïsadour.
De gauche à droite, Christophe Bonno, directeur général de Maïsadour, et Daniel Peyraube, président de Maïsadour.
© Maïsadour

Maïsadour, le groupe coopératif implanté dans le Sud-Ouest, se satisfait d’une augmentation de 14 % de son EBE (excédent brut d’exploitation), dans un exercice 2023-2024 marqué par la baisse des prix des céréales et des intrants, les effets de l’influenza aviaire et un contexte global de déflation. Le chiffre d’affaires du groupe s’élève à 1,385 milliard d’euros, en léger recul par rapport au précédent exercice 2022-2023, qui atteignait 1,475 milliard d’euros. 

Lire aussi : Coopérative - Agora enregistre un repli annuel du chiffre d'affaires et du résultat net, mais une collecte de céréales historique

La coopérative fait preuve de résilience, en cette période de baisse des cours des céréales et dans un contexte agricole imprévisible, selon les dirigeants. « Nous réalisons un exercice satisfaisant en exploitation dans un contexte effectivement compliqué, en ligne avec notre trajectoire Ambition 2030 », a déclaré dans le rapport annuel Christophe Bonno, son directeur général.

« Nous réalisons un exercice satisfaisant en exploitation dans un contexte effectivement compliqué, en ligne avec notre trajectoire AMBiTiON 2030 », a déclaré Christophe Bonno, directeur général de Maïsadour.

Une surface cumulée de 100 000 ha de cultures en agriculture régénératrice en 2025

Le plan Ambition 2030, lancé en 2023, s’articule autour de 4 piliers, fixant le cap pour les six prochaines années : l’agroécologie, les filières à forte valeur ajoutée, les équipes et les territoires locaux. À titre d’exemple, concernant le pilier agroécologique, le groupe s’est donné comme objectif une surface cumulée de 100 000 ha de cultures en agriculture régénératrice en 2025. Ceci devrait s’accompagner à l’horizon 2030 d’une réduction de 30 % de l’utilisation d’engrais carbonés et de la préservation de la ressource en eau. Pour l’ensemble du plan, la coopérative a investi 29 millions d’euros lors du dernier exercice et projette des investissements à hauteur de 30 millions d’euros pour 2025.

Une collecte qui profite d’une météo favorable en 2023

Côté collecte, la récolte 2023 a bénéficié de conditions climatiques très favorables après une année 2022 sous le signe de la sécheresse. Ainsi, la coopérative a engrangé 490 000 t de maïs sur cette campagne 2023-2024, 7 500 t de soja et 9 600 t de tournesol.

Une saison sans Influenza aviaire soulage le pôle volaille

L’absence d’Influenza aviaire pendant l’hiver et le succès de la campagne de vaccination a permis de retrouver de la sérénité dans les élevages, d’après Maïsadour. Toutefois, un manque de volaille a pénalisé le début de l’exercice à la suite des effets de la crise de l’Influenza aviaire et de la fermeture de l’usine de transformation située à Pontonx-sous-l’Adour. Pour répondre à une hausse 11,4 % de la consommation de volaille sur les sept premiers mois de l’année 2024, Maïsadour vise un volume supplémentaire de 600 000 têtes sur l'exercice 2024-2025.

Soja : un objectif de trituration de 30 000 t une filière 100 % locale

Le groupe Maïsadour devrait triturer un volume de 24 000 t de soja en 2024 et vise 30 000 t pour l’année 2026, afin de nourrir la filière volaille. Depuis septembre 2022, l’usine Graines Alliances, située à Saint-Sever (Landes), développe une filière 100 % local de soja avec un rythme de trituration de 100 tonnes par jour. 

Rédaction Réussir

Les plus lus

Engrais chimique en granulé.
Marché des engrais : activité calme malgré le recul des prix de l’azote

L’activité du marché des produits azotés reste modérée durant avril, période de réapprovisionnement. 

Paysage en mai, diversité culturale, bocage, haies, colza en fleurs, orge.
Céréales et oléoprotéagineux bio : marché au ralenti dans l’attente de la nouvelle récolte

Début mai et ses ponts successifs mettent les transactions de matières premières bio en pause, avec néanmoins quelques…

Prix du soja sur le CBOT depuis le début de l'année 2025.
Le marché du soja au cœur de la tourmente en cette année 2025

Le Cyclope 2025 a été présenté à la presse, le 13 mai. Ce rapport annuel sur les grands marchés mondiaux des produits de base…

prix du blé tendre rendu Rouen, de l'orge fourragère rendu Rouen et du maïs rendu Bordeaux en juillet août 2024
L'incertitude domine les marchés des céréales quant à de supposés pourparlers entre la Chine et les États-Unis

L’évolution des prix du blé, de l’orge et du maïs français entre le 24 et le 25 avril 2025, expliquée par La Dépêche-Le Petit…

Carte de la mer noire avec des flèches qui représentent les échanges de blé en mer Noire avec un graphique des cours du blé et le logo du CME Group
Le CME relance un contrat blé en mer Noire avec un indice Argus Media

CME Group, leader des marchés dérivés, lance un nouveau contrat à terme sur le blé de la mer Noire, effectif en juin. Ce…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 958€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site La dépêche – le petit meunier
Bénéficiez de la base de cotations en ligne
Consultez votre revue numérique la dépêche – le petit meunier
Recevez les évolutions des marchés de la journée dans la COTidienne