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Filière laitière
Yannick Fialip : «Un prix de base pour 2013 au moins à 340 euros/1000 litres»

À la demande de la FRSEA Auvergne, le préfet de région a réuni lundi dernier, tous les acteurs de la filière laitière régionale. Objectif : obtenir une revalorisation du prix payé au producteur dès le mois d’avril.

© La Creuse agricole et rurale

Suite aux nombreuses actions syndicales menées dans les départements, le préfet de la région Auvergne, a réuni une table ronde. Qui y participait et quel bilan peut-on en faire?

Yannick Fialip : Cette réunion en préfecture a été organisée à la demande de la FNSEA Auvergne. Des acteurs de la distribution, des transformateurs, des organisations syndicales, de la coopération, de la FNIL y ont participé. Nous avons rappelé l’urgence de la situation pour les producteurs de lait confrontés à une hausse des charges sans précédent avec en face des prix du lait payés qui sont loin d’être à la hauteur.
Nous pouvons nous féliciter de la validation par tous de l’orientation nationale permettant une augmentation de 3 à 4 centimes d’euros du litre de lait. Cela représente un gain d’environ 25euros/1000litres, qui devrait conduire à paiement minimum de 325 euros/1000 litres en avril. Du travail reste à accomplir pour convaincre l’ensemble des acteurs de la filière de répercuter cette hausse sur l’ensemble des produits laitiers. Notre objectif pour l’année 2013, est d’obtenir un prix du lait de base d’au moins 340 euros/1000 litres.

Comment comptez-vous aller chercher ces 20 euros supplémentaires. La piste régionale est-elle réaliste?
YF : La table ronde de lundi a une nouvelle fois démontré, que les industriels et la distribution bloquent sur une hausse du prix de nature plus régionale. Sur les AOP, on sent comme une volonté de mettre en compétition les fromages auvergnats avec des fromages à bas prix. Nous avons clairement exposé notre désaccord par rapport à une telle stratégie. Il est impératif que les négociations sur les AOP reprennent rapidement, d’autres pourraient être ouvertes sur les possibles valorisations à trouver via la marque Bravo l’Auvergne. Par ailleurs, la démarche MontLait, portée par les producteurs de lait de montagne et dont les premiers produits seront dans les linéaires des magasins dans quelques jours, a trouvé un écho favorable du côté de l’administration. Pour nous, il est important que l’État s’engage en faveur de la défense de la production laitière de montagne. Quelque soit le type de valorisation, ce qui est sûr aujourd’hui, c’est que le prix du lait doit remonter rapidement. Nous avons été trop loin dans la dépréciation de son prix, qui figure souvent en-dessous de celui de l’eau! Le préfet a été attentif à nos demandes relatives à la prise en compte de l’indicateur coût de production dans la composition du prix. Il serait grand temps que cet indicateur soit appliqué. Les charges des éleveurs seraient ainsi enfin répercutées.

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 26 avril 2013.

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