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« On voit vite ceux qui ont des brebis chez eux »

Les épreuves départementales des Ovinpiades se sont déroulées mercredi 9 novembre au Legtpa François-Rabelais à Saint-Chély-d’Apcher. Soixante-dix élèves d’établissement agricoles ont fait parler leurs talents de moutonniers au travers de sept épreuves.

Les Ovinpiades ont eu lieu dans le manège équestre du lycée.
Les Ovinpiades ont eu lieu dans le manège équestre du lycée.
© Sandra Hartmann

Les 70 étudiants de 16 à 24 ans qui ont participé aux Ovinpiades départementales sont issus de trois établissements agricoles, le CFA de Marvejols, le Legpta François-Rabelais et le lycée Terre nouvelle. Les meilleurs, une dizaine, participeront aux épreuves régionales se déroulant au mois de janvier au lycée Terre nouvelle. Une session théorique se déroulait en salle, c’était un quiz comportant trente questions,  notamment sur les différentes races ovines, le bien-être animal ou l’alimentation. Pour la pratique, six épreuves attendaient les candidats : le tri des brebis, l’état de santé, la manipulation et l’état corporel, l’état d’engraissement des agneaux, le choix du bélier et le parage.
Avoir les bons gestes pour une bonne conduite d’élevage
Première épreuve, le tri des brebis. Il s’agissait, au sein d’un troupeau de dix bêtes, de sortir cinq animaux à réformer en utilisant un couloir de contention et des parcs de tri ; le lot ayant été préalablement programmé sur un psion. Le jury observe l’organisation et la manipulation. Si le candidat maîtrise bien son sujet, le tri peut s’effectuer en deux minutes. Pour le poste santé, il y avait par exemple une prise de température, l’évaluation de la dentition, de la paupière ou l’état des sabots. Les examinateurs invitent le candidat à s’exprimer : la température te paraît-elle bonne ? Remonte un peu plus les joues pour voir les incisives, est-ce qu’elles sont en bon état ? La prise de température est un réflexe que doit avoir tout éleveur face à un animal présentant des signes de faiblesse. Quant aux incisives, une simple observation de la tête permet de déceler les problèmes de dentition (boursouflures au niveau de la mâchoire). Raphaël Buffier, en seconde professionnelle à François-Rabelais s’en sort bien, juge que son animal a les onglons bien parés mais une dentition qui n’est pas bonne. « Ce sont mes premières Ovinpiades, raconte-t-il. Je pense avoir bien réussi le tri des brebis. Je ne suis pas trop mauvais en parage, par contre je ne suis pas du tout habitué au fonctionnement de la cage de retournement. Et sur le choix du bélier, là pour le coup, je n’ai vraiment aucun entraînement. »

La suite dans le Réveil Lozère, page 4, édition du 17 novembre 2016, numéro 1384.

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