Visite d’exploitation céréalière
Le 9 novembre, le Préfet de région vient à la rencontre des céréaliers du Puy-de-Dôme sur une exploitation.
La section céréales s’inquiète de la conjoncture. L’augmentation des récoltes en France, dans l’Union Européenne et dans les grands bassins de production mondiaux a eu un fort impact sur les prix des grains qui ont beaucoup baissé depuis le mois de juillet 2015. Localement, la Limagne et notamment le Sud a souffert d’un épisode catastrophique de sècheresse qui a fortement réduit les rendements. Cette baisse de la production conjuguée à la bais-se des prix induit une augmentation du coût de revient à l’hectare. A cela s’ajoutent des contraintes environnementales et des menaces règlementaires de plus en plus insupportables. Le revenu des céréaliers sera aussi dégradé en 2015 qu’en 2014 d’autant que la France a diminué les soutiens qu’ils reçoivent de la PAC. On peut craindre que pour la 3ème année consécutive près de 40% des exploitations céréalières françaises ne dégageront aucun revenu, voire devront puiser dans leur épargne. Pour ce qui est de notre département, certaines structures ne s’en relèveront pas avec les conséquences que cela implique d’un point de vue humain.
Les revendications portées à Paris par la Fnsea le 3 septembre dernier concernent toute l’agriculture. Des producteurs de grandes cultures de notre département étaient présents. Pour nous, il est clair que les céréaliers ont les mêmes possibilités d’accès aux deux mécanismes conjoncturels suivants, notamment : la prise en compte optionnelle de l’année n-1 (2014) pour le calcul des char-ges 2015 ; et, en ce qui concerne l’endettement, la possibilité «d’année blanche» au cas par cas avec report de l’annuité en fin de tableau d’amortissement. Nous ferons le maximum pour appuyer les dossiers d’exploitations en difficulté qui auront été déposés auprès de la cellule d’urgence du département.
Visite d’exploitation
Le 9 novembre à 15h30 chez Bruno Gueguen, 22 impasse de Panlierras à Vic Le Comte
Thématiques abordées en binôme par des représentants FNSEA 63 et JA 63 :
- Accès aux mesures d’urgence pour les productions végétales.
- Sauvegarde du foncier agricole dans une gestion globale et raisonnée du territoire.
- Irrigation et maîtrise de l’eau pour un meilleur développement.
- Contraintes environnementales et contrôles arbitraires.