Vincent Descœur retrouve sans peine son fauteuil de président
Les cantonales des 20 et 27 mars passées, l’Assemblée départementale partiellement renouvelée a élu jeudi son président. Vincent Descœur est reconduit.

Rarement les conseillers généraux ne sont aussi assidus que lors de la session qui voit l’élection d’un des leurs à la tête de l’exécutif départemental. Tous étaient donc présents ce jeudi 31 mars en matinée. Il est revenu au doyen d’âge de présider la séance jusqu’à la proclamation des résultats du vote : Henri Barthélémy a rappelé que l’élection du président du Conseil général nécessite au premier et au second tour une majorité absolue (soit 14 voix) et une majorité relative en cas de troisième tour. Il n’en a pas fallu tant. Une seule candidature était en lice : celle du président sortant, Vincent Descœur. Gérard Leymonie s’est fait le porte-parole de la Majorité départementale pour soutenir le candidat unique, “au nom du travail accompli au service du Cantal et des Cantaliens”. “Grâce à son engagement, sa détermination et sa compétence, il a su impulser une dynamique porteuse d’espoir et de résultats concrets pour moderniser notre département”, affirme-t-il. “Sa force de conviction et ses qualités humaines, sont capables de fédérer autour d’un vrai projet et d’assurer une présidence dans la sérénité.”
Travailler ensemble
Pas d’autre candidat, donc. Florence Marty admet que, “compte tenu des équilibres, l’opposition n’a aucune velléité de prétendre à la présidence”... Avec 19 voix sur 27, Vincent Descœur est facilement élu. Bernard Delcros a tenu à intervenir, revenant sur les dernières élections et notamment sur un taux de participation qui, quoique peu élevé, demeure nettement supérieur dans le Cantal par rapport à la moyenne nationale. Il y voit le signe que “les élus locaux sont en phase avec les attentes des habitants”. Et d’appeler l’assemblée à une forme d’unité : “Au-delà de la diversité de nos parcours, de nos cantons et des sensibilités de chacun, il est impératif de nous retrouver quand les intérêts du Cantal sont en jeu. La seule stratégie gagnante est celle de travailler ensemble et de ne parler que d’une voix pour avoir plus de force et de crédibilité avec nos interlocuteurs que sont la Région et l’État”, plaide-t-il. Dans ce contexte, il apporte sa contribution à la Majorité départementale “qui respecte la diversité des sensibilités”. Alain Calmette ne partage ni le diagnostic, ni les priorités affichées par cette majorité et promet de “participer à la vie démocratique de l’assemblée et d’apporter des propositions, dans le cadre d’un dialogue respectueux”.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
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