Vincent Descœur : “La réalité c’est que notre situation s’améliore !
Au prix d’un nouvel exercice de rigueur, la collectivité départementale affiche une amélioration de ses ratios budgétaires, sans sacrifier l’investissement.
Ici aussi on veut maîtriser la dette
Vendredi, lors du débat d’orientations budgétaires de l’année 2012, Vincent Descoeur s’est plu à afficher les performances de ces trois critères : le volume des nouveaux emprunts contractés est passé de 22 Me en 2009 à 18 Me en 2010 et ne devrait pas excéder 14,5 Me dès cette année ; l’épargne brute, dont l’érosion s’est accentuée en moyenne pour les Départements français en 2010, se redresse à l’inverse dans le Cantal (15 Me en 2009, 16,6 Me en 2010 et 20 Me projetés au primitif 2011). Quant au ratio majeur, la capacité de désendettement, qui était de 10,3 ans l’an dernier, elle pourrait repasser dès 2011 sous le seuil des 8 années (moyenne nationale 6 ans), plaçant ainsi le conseil général du Cantal au 23e rang national “alors que nous sommes le quatrième département le moins riche de France”, souligne Vincent Descœur. Avant de se féliciter : “On respecte le rapport Klopfer avec des effets plus rapides et plus forts que ceux préconisés.” Le tout sans faire une croix sur le programme d’investissements du Département mais en le ciblant et l’encadrant à 32 Me pour 2011 (contre 32,6 Me en 2010, 40 Me en 2008, 60 Me en 2008, année jugée exceptionnelle), “alors que dans le même temps, certains Départements ont fait du - 30 % !”, abonde le chef de l’exécutif. Et pour tenir cet équilibre - avec un périmètre de ressources en repli de 2 % par an - sans recourir à une hausse d’impôt, la collectivité a serré la visse de ses dépenses de fonctionnement (+ 1,9 % seulement entre 2009 et 2010, contre + 5 % pour la moyenne des Départements).
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
Droits de reproduction et de diffusion réservés.