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Viande bovine : Une association pour promouvoir la viande bovine de Haute-Loire

Après plusieurs mois de consultation et concertation, les producteurs de bovins viande invitent les opérateurs de la filière à concrétiser la démarche départementale le 3 juin au Puy.

La demande de la filière départementale porte essentiellement sur les génisses mais pas uniquement…
La demande de la filière départementale porte essentiellement sur les génisses mais pas uniquement…
© Ph. Halter

Depuis l’automne dernier, sollicités des opérateurs de la filière, suite à la demande des distributeurs et des consommateurs, la Chambre d’Agriculture et les éleveurs allaitants ont rencontré plusieurs acteurs départementaux, en vue de proposer une démarche interprofessionnelle pour les viandes bovines produites en Haute-Loire.Ce projet de démarcation départementale s’inspire de ce qui existe depuis plusieurs années pour le Porc de Haute-Loire, avec l’avantage d’être porté par la demande de l’aval mais avec une implication des éleveurs encore faible. Or, il est primordial que ce soient les producteurs qui mènent la démarche, en étroite collaboration avec les autres intervenants de la filière bien sûr. Ce sont en effet eux les principaux garants de l’image locale de leur produit et de la confiance des consommateurs.


Toute la filière départementale autour de la table

À travers des actions de promotion visant à stimuler la consommation locale, c’est l’ensemble du réseau départemental de la viande bovine que l’on souhaite consolider, dont les outils d’abattage et de transformation.  Les divers métiers de la viande devront donc être représentés le 3 juin pour créer l’association porteuse de démarche, instance de concertation donnant une cohérence d’action entre les différents collèges professionnels.Enfin, il faudra s’entendre et que chacun s’y retrouve économiquement. Pour les éleveurs, le retour d’une plus-value incitative sera la clé de la réussite de la démarche. Des filières valorisent déjà bien les bovins de boucherie, en Haute-Loire ou au-delà. Il faut les préserver et non les concurrencer, ni perturber leur fonctionnement. Pour celles qui sont intéressées et correspondront au cahier des charges de la démarche, la signalétique mettant en avant l’origine Haute-Loire pourra figurer sur leurs produits et accompagner leur propre marque éventuelle.

«Génisse» ou «bœuf» de Haute-Loire ?

La demande de la filière départementale porte essentiellement sur les génisses mais pas uniquement, et une seule démarcation sera retenue au final, spécifique pour les génisses ou plus globale pour l’ensemble des gros bovins. L’association devra trancher le 3 juin.Le cahier des charges devra être finalisé. À ce jour, seuls sont concernés les bovins nés, élevés et abattus en Haute-Loire, de races Aubrac, Blonde d’Aquitaine, Charolaise, Limousine et Salers, ou issus de croisements entre eux, et âgés d’au moins 10 mois. La question des bovins croisés Montbéliarde-Charolaise reste encore posée.La démarche doit être lancée en septembre-octobre. Tout doit être prêt pour la rentrée : l’association regroupant les producteurs et tous les acteurs de la filière, la démarcation et les premiers supports de communication.La date d’inauguration reste à définir. Elle sera suivie d’actions de promotion dans les magasins engagés dans la démarche et lors de manifestations locales, le cas échéant en synergie avec l’Association de Promotion du Porc de Haute-Loire.

P. HALTER - Ch. Agriculture

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