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Viande bovine : «Le Bœuf de Haute-Loire» prépare son Entrée en scène

La démarche interprofessionnelle pour promouvoir la viande bovine de Haute-Loire, se met en place dès ce début d’automne.

Le Bœuf de Haute-Loire se décline sous un logo principal (inspiré du Porc de Haute-Loire)
Le Bœuf de Haute-Loire se décline sous un logo principal (inspiré du Porc de Haute-Loire)
© Boeuf de Haute-Loire

Initiée il y a un an par un opérateur en viande du département, la réflexion a fait du chemin depuis, pour devenir une démarcation proposée à l’ensemble des intervenants de la filière de la Haute-Loire. Elle se concrétise aujourd’hui par une marque et son logo, déposés par l’Association de promotion des viandes de Haute-Loire créée cet été pour porter la démarche et qui compte déjà une soixantaine d’adhésions.


Valoriser génisses et jeunes vaches

Le cahier des charges vise le haut de gamme de la viande bovine, en ne ciblant que les femelles de 18 à 60 mois, génisses ou jeunes vaches, de race à viande ou croisées entre elles. L’éventail racial est donc assez large, mais il exclut les animaux issus de races laitières ou mixtes et leurs croisements y compris avec des races bouchères, et l’exigence en conformation (au moins R= dans le classement EUROP) limite l’hétérogénéité des carcasses. Le niveau de finition doit être suffisant : carcasses classées de 2 à 4 en gras. Les bovins sous démarcation seront nés, élevés et abattus en Haute-Loire (avec une tolérance sur la naissance, ces 2 prochaines années de démarrage).La démarche doit permettre de répondre à la demande des consommateurs et des distributeurs en matière de production locale, et de soutenir la filière départementale, notamment les éleveurs. Le but est de pouvoir ramener aux producteurs une plus-value de 1€/kg de carcasse au-delà de la cotation nationale.
Développer la base de productionDepuis la mi-août, une bonne soixantaine d’entreprises a adhéré à l’Association de promotion des viandes de Haute-Loire, présidée par Anthony Fayolle. Elles sont réparties dans les 4 collèges professionnels : les éleveurs, les organisations de producteurs et commerçants de bestiaux, les abattoirs et grossistes, et les distributeurs (GMS, bouchers artisans…).À ce jour, plus de 40 élevages se sont engagés, représentant un potentiel de production de 500 femelles de boucherie (estimation sur base 2015-2016), ce qui est un peu juste pour fournir la douzaine de points de vente. Tous les opérateurs ayant manifesté leur intérêt n’ont pas encore adhéré. La filière continue de recruter aussi bien des producteurs, que des distributeurs, ou autres opérateurs !


Lancement en octobre

L’inauguration officielle de la marque est programmée le dimanche 23 octobre à 11h30 dans la halle du Chomeil de Saint-Paulien, à l’occasion  des Journées Allaitantes où la sensibilisation des éleveurs sera l’objectif. Mais la démarche sera lancée dès que possible avec les premiers opérateurs engagés, en commençant par les réseaux qui fonctionnent déjà. La filière doit s’organiser, le contact s’établir entre les différents partenaires. Plus tard dans la saison, des actions de communication seront organisées avec les points de vente pour faire connaître Le Bœuf de Haute-Loire aux consommateurs.

Philippe HALTER

Chambre d’Agriculture

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