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Valoriser les prairies grâce au pâturage tournant

À la ferme Gen’avenir, en Moselle, le pâturage tournant a été mis en place en 2015. Les premiers résultats techniques sont positifs. Ils démontrent son intérêt technique et économique

© Vincent Motin

Le principe du pâturage tournant est de fournir de l’herbe en quantité et en qualité, d’éviter le gaspillage et de pâturer au bon stade. L’objectif est de réduire le coût alimentaire, d’améliorer les performances animales, de conforter les stocks, de maximiser la durée du pâturage. « Nous avons lancé une réflexion pour produire le maximum de kilos de viande à partir de l’herbe pâturée. Nous avions des surfaces en herbe, mais pas suffisamment pour alimenter un troupeau de la taille visée. Et les parcelles en herbe existantes étaient fauchées et non pâturables » explique Luc Voidey, directeur technique de la ferme Gen’avenir à quelques kilomètres de Metz. « Sans le pâturage tournant, nous aurions besoin de plus de surface pour les mêmes performances et nous devrions complémenter l’été ».
Plus 300 g de GMQ au 30 juin pour les broutards
Aujourd’hui, sur les 214 ha de l’exploitation, 78 sont en STH pâturable. 44 ha d’herbe ont été semés entre 2013 et 2015 pour répondre aux nouveaux besoins. « Il faut prendre le temps de se poser pour mettre à plat les besoins et les contraintes. Ensuite vient l’étape des calculs. C’est assez simple, il faut constituer les lots d’animaux à faire pâturer. Dans notre cas, il y a cinq lots, à savoir les vaches suitées de mâles, les vaches suitées de femelles, les génisses d’un an, celles de deux ans, et les vaches avec veaux mâles et femelles derniers nés. Puis en fonction du chargement optimal défini par Arvalis, on a découpé les parcelles pour chaque lot sur ses pairies dédiées. » Le principe est d’avoir quatre parcelles pâturées à la mise à l’herbe et sept en été. La première rotation s’effectue sur 20 à 25 jours, avec un chargement de 30 à 35 ares par UGB. La deuxième rotation sur 25 à 30 jours, et la troisième en été sur 35 à 40 jours avec un chargement de 70 ares par UGB. Dès la première année et malgré la sécheresse, les résultats montrent un gain de 300 grammes sur le GMQ au 30 juin pour les broutards.

La suite dans le Réveil Lozère, page 10, édition du 30 juin 2016, numéro 1366.

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