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Valoriser les atouts de la montagne : moteur... Actions !

À l'aube d'une nouvelle PAC qui semble élargir le champ des possibles pour l'agriculture de montagne, les acteurs de ces territoires se sont retrouvés la semaine dernière à VetagroSup.

De gauche à droite : Francis Ader, vice-président ACAP ; André Marcon, président de Macéo ; Bernard Roux, conseiller régional du Limousin ; Jean-Yves Beschler, commissaire Massif central ; Patrick Bénézit, président de la Copamac et Christophe Léger, président du Suaci Alpes du Nord.
De gauche à droite : Francis Ader, vice-président ACAP ; André Marcon, président de Macéo ; Bernard Roux, conseiller régional du Limousin ; Jean-Yves Beschler, commissaire Massif central ; Patrick Bénézit, président de la Copamac et Christophe Léger, président du Suaci Alpes du Nord.
© S. C.-G.

Qu'elles soient moyennes ou hautes, les montagnes françaises partagent une même ambition : faire vivre leur territoire et cela passe, par le maintien d'une activité agricole dynamique, mais pas que... Pour conserver des agriculteurs au pays et en attirer de nouveaux, le paysage ne suffit pas. Il faut aussi des routes, des accès internet... Depuis plusieurs années, les Savoie, le Jura, les Vosges, les Pyrénées, le Massif central construisent ensemble des projets. Alors à la veille de la mise en application de la réforme de la PAC, jugée plutôt favorable à l'agriculture de montagne, c'est tout naturellement que les acteurs de ces territoires se sont réunis, la semaine dernière, à VetagroSup, dans le Puy-de-Dôme.
À travers ce séminaire organisé par Macéo, le Sidam, l'Acap, l'Apem et le Suaci Alpes du Nord¹, l'idée était d'explorer les façons dont les nouvelles politiques européennes, au premier rang desquelles la Politique Agricole Commune, peuvent contribuer à améliorer la prospérité montagnarde via la structuration des filières et des territoires de montagne.
En premier lieu, Dominique Barrau, secrétaire général de la FNSEA et président du Sidam a tenu à rappeler que « les montagnes n'obéissent pas à des découpages administratifs », soulignant le volontarisme des montagnards : « Nous n'avons pas attendu des réformes pour développer des initiatives ». Aujourd'hui, l'enjeu est évidemment de capter davantage de valeur économique. Actée au niveau européen, la mention « montagne » mérite désormais qu'on la fasse vivre, et non survivre... Comprenez, pas question d'abandonner l'acte de production et de vivoter au gré des saisons et du folklore montagnard.
Le séminaire a révélé des démarches encourageantes : Mont Lait, la marque de lait des producteurs du Massif central qui poursuit son bonhomme de chemin depuis dix-huit mois ; le projet territorial de la route des savoir-faire de l'Oisans dans l'Isère où de nombreux agriculteurs sont impliqués ou encore le développement de la filière ovin lait dans les Pyrénées.

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 18 juillet 2014.

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