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Une vitrine de l’élevage de plus en plus cosmopolite

Fidèle à sa volonté de rayonner toujours davantage à l’international, le Sommet de l’élevage qui fêtera son quart de siècle, les 5, 6 et 7 octobre prochains, proposera un programme étoffé avec entre autres deux stars de poids : la charolaise et la prim’holstein.

Roger Blanc, chargé de mission à l’International du Sommet de l’élevage et Federico Renjifo Vélez, ambassadeur de Colombie en France.
Roger Blanc, chargé de mission à l’International du Sommet de l’élevage et Federico Renjifo Vélez, ambassadeur de Colombie en France.
© F. D'Alteroche

Après la Roumanie l’an dernier, ce sera au tour de la Colombie d’être le prochain pays plus particulièrement à l’honneur du Sommet de l’élevage, organisé les 5, 6 et 7 octobre à la Grande Halle d’Auvergne. Avec 23 millions de bovins, le pays dispose d’un sacré potentiel, comme l’a précisé Federico Renjifo Vélez, ambassadeur de Colombie en France, lors d’une conférence de presse : « 80 % de la SAU colombienne est consacrée à l’élevage. Il existe des élevages utilisant les races charolaise, limousine et blonde d’Aquitaine, mais c’est la normande qui est de très loin la race française la plus représentée dans notre pays. Il y a d’ailleurs actuellement davantage de normandes en Colombie qu’en France ! ». Bénéficiant d’un climat tropical humide très favorable à l’exubérance de la végétation, la Colombie dispose d’un cheptel conséquent, notamment de zébus plus ou moins métissés. Un peu plus de la moitié des bovins colombiens sont élevés à la seule fin de production de viande. Et d’ailleurs les colombiens l’apprécient… Ils en consomment en moyenne de 19,5 kilos/habitant/an.
En tant que vitrine de l’élevage français, le Sommet de l’élevage a évidemment tout intérêt à attirer la Colombie, mais aussi Cuba, le Honduras, l’Ouganda, la Bolivie et bien d’autres pays encore.

Visites d’élevage
« Nous avons accueilli 4 000 visiteurs étrangers lors de l’édition 2015 et nous estimons qu’environ 10 % d’entre eux ont annulé leur voyage au dernier moment lorsqu’ils ont su qu’aucun bovin n’allait être présenté suite au retour de la FCO », explique Benoît Delaloy, responsable de la promotion à l’international de ce salon. Dans sa stratégie de conquête du public étranger, la manifestation clermontoise dispose d’un atout de taille : les visites d’élevage. Une plus-value très appréciée des visiteurs internationaux qui leur permet de découvrir les conditions d’élevage in-situ. « Elles sont un atout pour apprécier les réelles qualités de nos races en allant au-delà de quelques reproducteurs d’élite soigneusement préparés pour le concours », insiste Benoît Delaloy.
Une cinquantaine de visites devraient donc être programmées en 2016 en marge du salon.
Côté ring, les visiteurs ne seront pas en reste puisque plusieurs concours de grande envergure se tiendront dans le cadre du Sommet : le National charolais, le national prim’holstein, une confrontation européenne simmental et le concours national de la race ovine charollaise.

Au Zénith
Pour gagner en surface d’exposition et présenter les animaux dans de meilleures conditions, tous les concours des races bovines allaitantes auront lieu cette année dans le Zénith comme cela avait été le cas en 2009 et 2010 pour les concours nationaux salers puis charolais. Il n’y aura donc pas de grand ring sous le hall 3 des races allaitantes. L’espace libéré permettra de conforter les surfaces d’exposition avec parallèlement un jeu de chaise musicales pour l’emplacement de certains exposants. Il est par exemple d’ores et déjà prévu que le stand d’Interbev soit déplacé depuis le hall 1 vers le hall 3.
Parmi les autres évolutions, le Club international anciennement sur la place centrale à l’entrée du salon sera désormais installé dans le hall d’accueil du Zénith.

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