Agronomie
Une valorisation de plus en plus brassicole pour l'orge
Avec près de ¾ des orges cultivées en France sur les dix dernières années, l’orge brassicole confirme sa place centrale dans les filières céréalières. Portée par la régularité de son rendement, cette culture bénéficie d’un intérêt croissant aussi bien de la part des agriculteurs, des organismes stockeurs que des industriels.
Avec près de ¾ des orges cultivées en France sur les dix dernières années, l’orge brassicole confirme sa place centrale dans les filières céréalières. Portée par la régularité de son rendement, cette culture bénéficie d’un intérêt croissant aussi bien de la part des agriculteurs, des organismes stockeurs que des industriels.

En 2025, les orges de printemps ont été cultivées sur 523 000 hectares. "Ces surfaces fluctuent d’une année à l’autre" explique Aurore Guilvert, chef de marché céréales à paille chez Limagrain. "Lorsque les semis de blé d’automne se déroulent dans de bonnes conditions, la surface dédiée aux orges de printemps diminue. À l’inverse, un automne difficile entraîne un report vers ces cultures. "
Alors que l’orge brassicole représente près de 73 % des surfaces orge d’hiver et orge de printemps cultivées en 2024, la filière poursuit sa transformation pour répondre aux enjeux agronomiques, économiques et environnementaux. Cette évolution passe notamment par l’arrivée de nouvelles variétés plus performantes, à l’image de LG Allegro, lancée par Limagrain et récement homologuée début 2025.
Issue de près de dix ans de sélection, cette orge de printemps brassicole affiche une remarquable régularité de rendement. Sur quatre années d’essais, elle surpasse la variété leader du marché, RGT Planet, avec un gain de 4 quintaux. Son profil sanitaire très propre (Oïdium 8, rouille naine 7, rhynchosporiose 6, helminthosporiose 6) permet également une réduction significative de l’usage de fongicides et donc un impact positif sur l’empreinte carbone et environnementale.
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« La rentabilité est donc au rendez-vous tout en ayant une bonne empreinte environnementale », souligne Aurore Guilvert.
Dans les régions du nord de la France, où les orges brassicoles sont bien ancrées, LG Allegro répond aussi aux attentes des organismes stockeurs en sécurisant volumes et qualité.
Côté malterie, son poids spécifique supérieur de 0,8 kg/hl favorise un meilleur rendement en malt, tout en nécessitant moins de ressources en eau et en énergie. " Ce qui allège l’empreinte carbone".
En conjuguant productivité, stabilité et performance environnementale, l’orge brassicole comme LG Allegro espère s’affirmer comme une variété d’avenir dans un pays qui se hisse au rang de premier producteur d’orge brassicole de l’Union européenne.
E.M