Une rentrée sous le signe du changement
Si les élèves ont pris le chemin de la rentrée le 1er septembre, ils n’ont pas été les seuls à franchir les portes des établissements scolaires ces derniers jours. Au lycée agricole de la Canourgue, les élus locaux, accompagnés du vice-président de la région Vincent Labarthe, de la rectrice de l’académie de Montpellier Sophie Béjean, du directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de la région Occitanie Florent Guhl, du préfet Philippe Castanet et de représentants de la chambre d’agriculture dont sa présidente Christine Valentin, ont pu visiter les installations du lycée piscicole.
Dans ce lycée atypique, où « les modules sont spécifiques mais l’ouverture est globale et les filières sont vastes », a souligné le directeur Olivier Martin, il a d’abord tenu à souhaiter « une bonne rentrée scolaire à tous, personnels enseignants et élèves ». Pour Florent Guhl et Sophie Béjean, « la Lozère reste un département important », que les deux représentants de l’État disent vouloir soutenir, notamment au vu des difficultés de recrutement de ces petites filières. La question posée par les uns et les autres tourne autour d’un même axe : comment renforcer l’attractivité de l’enseignement agricole ? Les représentants de l’État ont donc promis « une coopération renforcée pour répondre à tous ces nouveaux enjeux ».
En 2022, ce sont plus de 200 000 élèves en France qui vont faire leur rentrée dans l’enseignement agricole. « À l’heure où la reconquête de notre souveraineté alimentaire, et par elle le renouvellement des générations d’agriculteurs, représente un défi majeur, nous devons continuer à nous appuyer sur la force des plus de 800 établissements présents sur tout le territoire. La richesse et la variété des formations qu’il propose et ses succès en matière de réussite scolaire, d’insertion professionnelle, d’accueil et d’accompagnement des jeunes dans toute leur diversité permettent aux élèves et apprentis de s’épanouir dans un système de formation et d’éducation exceptionnel », a pour sa part souligné Marc Fesneau, le ministre de l’agriculture en conférence de presse.
Des évolutions sur les formations ont été annoncées et qui devraient prendre effet, pour certaines, dès cette rentrée : le tronc commun du bac professionnel, par exemple, est profondément rénové.
Au collège aussi, c’est la rentrée
La veille, jeudi 1er septembre, la présidente du conseil départemental a lancé l’année scolaire au collège Achille-Rousson de Saint-Étienne-Vallée-Française, le matin, en présence de Robert Aigoin, conseiller départemental du canton, et Guylène Pantel, sénatrice et vice-présidente de la Commission Jeunesse, Éducation et citoyenneté, du directeur académique des services de l’Éducation nationale, Alexandre Falco, du Sous-Préfet de Florac, David Ursulet, du maire de Saint-Étienne-Vallée-Française, Patrick Valdeyron et de la principale du collège, Catherine Peres.
Ce collège a la spécificité de proposer une section sportive équestre qui s’adresse aux jeunes cavaliers, expérimentés ou non, qui souhaitent atteindre un bon niveau d’équitation tout en maintenant une scolarité rigoureuse. Cette section a ouvert ses portes à la rentrée 2020, en partenariat avec le centre équestre « le manoir des Cambous ». L’année suivante, l’internat a été labellisé Internat du xxie siècle pour le projet « collège équestre ». Cette année, le collège accueille 74 élèves dont 41 cavaliers. Un joli gain d’effectifs dû à la section sportive qui attire des jeunes d’autres départements. Au total, près de 3 600 collégiens ont repris le chemin de l’école, répartis entre les 13 collèges publics (2 595 élèves) et six collèges privés du territoire.
La collectivité apporte chaque année une aide financière aux projets des établissements dans les domaines de la culture, du sport, de l’éducation à l’environnement ou de l’éducation au goût.
Le Département est par ailleurs très engagé sur le développement des circuits courts dans la restauration collective. C’est dans cette optique qu’a été développée la plate-forme Agrilocal. Des actions en faveur de la bonne alimentation sont également prévues dans le cadre du projet alimentaire de territoire (PAT).