Une nouvelle définition des cercles de protection
Daté du 31 mai dernier, le nouvel arrêté prefectoral redéfinit les zones d’éligibilité aux mesures de protection (cercle 1 et cercle 2). Entretien avec la préfète de la Lozère.
Christine Wills-Morel, vous avez modifié le 31 mai dernier l’arrêté portant sur la délimitation des zones d’éligibilité aux mesures de prévention des attaques de grands prédateurs sur les troupeaux domestiques, soit les cercles 1 et 2. Dans ce nouvel arrêté, une nouvelle zone classée en cercle 1 est donc apparue. Elle concerne une bonne partie des Cévennes et des Causses ainsi que plusieurs communes de la Margeride et de l’Aubrac (voir carte ci-contre). Comment avez-vous fait pour établir cette carte ?
Pour définir les différentes zones sur la Lozère, nous avons pris en compte deux éléments principaux : la présence du loup sur les communes et les attaques recensées. Nous nous sommes servis des chiffres de ces deux dernières années, soit 2016 et 2017, pour établir une carte qui reste cohérente avec le passé. Et puis, par soucis de cohérence, nous avons préféré inscrire une majorité des communes qui sont au cœur du parc national des Cévennes en cercle 1 afin que les éleveurs qui y sont installés et qui n’ont donc pas de permission de tir renforcé puissent tout de même bénéficier d’aides à la mise en place des protections.
Certaines communes de Cévennes sont pourtant classées en cercle 2, pourquoi ?
Il peut arriver aussi que la commune ne soit pas mise en cercle 1 tout simplement parce qu’il n’y a pas de troupeau. Mais plus généralement, si les communes sont en cercle 2 c’est qu’il n’y a pas eu d’attaque ou de présence attestée pendant les deux dernières années.
Suite de l'interview à lire dans le Réveil Lozère n°1464, du 14 juin 2018, en page 5.