Une nouvelle campagne d’échanges de droits à produire est ouverte
Les agriculteurs qui souhaitent échanger des droits à prime de type PMTVA contre des références laitières -ou inversement- doivent remplir un dossier avant le 31 août.
S’il reste possible de basculer d’un système à une autre, le dispositif vise surtout les éleveurs de troupeaux mixtes qui veulent se spécialiser.
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R. S.-A.
Tendre vers des systèmes plus spécialisés, donc - à priori - plus performants. C’est le principal objectif des campagnes d’échanges de droits qui permet aux éleveurs à la tête d’un troupeau mixte de choisir une production exclusive, de type viande ou lait. Le dispositif doit permettre en outre une simplification du travail et, de fait, améliorer les conditions de vie des éleveurs.
Une 8e campagne est lancée cette année. Les agriculteurs intéressés ont jusqu’à la fin du mois pour se faire connaître auprès de l’Adasea du Cantal qui instruit les dossiers. La demande est très simple : deux documents sont à disposition, selon la spécialisation souhaitée. Sur ce formulaire de demande, où l’on s’engage sur l’honneur à une déclaration sur l’honneur à cesser une des deux productions d’ici le 1er avril 2008, chacun peut facilement quantifier ses nouveaux droits.
1 PMTVA contre 7 000 litres de lait
Cette année, 1 droit de prime à la vache allaitante (PMTVA) équivaut à 7 000 litres de lait. Réciproquement, 7 000 litres de lait cédés valent 1 droit PMTVA. Une équivalence qui a considérablement évoluée puisqu’il y a deux ans, 1 droit PMTVA était échangé contre 3 500 litres. Mais en 2005, le rapport entre ceux qui voulaient se spécialiser en lait et ceux qui souhaitaient arrêter de traire, était de 1 pour 10. Pour tenter de retrouver un équilibre, les règles du jeu sont moins basées sur une équivalence économique que sur une volonté de rendre l’élevage laitier plus attractif.
Dans le cadre de sa mission de service public, l’Adasea du Cantal diffuse l’information, collecte les demandes et vérifie les dossiers avant de réaliser, en collaboration avec la DDAF, des simulations afin de présenter à la Commission départementale d’orientation agricole un ensemble de propositions cohérentes et équilibrées.
Laurent Bouscarat, directeur de l’Adasea, précise que certains dossiers sont prioritaires. C’est le cas notamment des jeunes agriculteurs et des plus petites exploitations. M. Bouscarat livre un conseil préalable à la formulation d’une demande d’échange : “Il faut penser que, souvent, l’échange suppose une assez forte évolution du système. Il est prudent de réaliser une simulation économique auprès de la Chambre d’agriculture ou du Centre de gestion”.
Il sait aussi que certains seront déçus de ne pas être retenus. Alors même que “certains attendent beaucoup de cette procédure qui crée une issue pour ceux qui ne voient plus de continuité sur leur exploitation”.
Une 8e campagne est lancée cette année. Les agriculteurs intéressés ont jusqu’à la fin du mois pour se faire connaître auprès de l’Adasea du Cantal qui instruit les dossiers. La demande est très simple : deux documents sont à disposition, selon la spécialisation souhaitée. Sur ce formulaire de demande, où l’on s’engage sur l’honneur à une déclaration sur l’honneur à cesser une des deux productions d’ici le 1er avril 2008, chacun peut facilement quantifier ses nouveaux droits.
1 PMTVA contre 7 000 litres de lait
Cette année, 1 droit de prime à la vache allaitante (PMTVA) équivaut à 7 000 litres de lait. Réciproquement, 7 000 litres de lait cédés valent 1 droit PMTVA. Une équivalence qui a considérablement évoluée puisqu’il y a deux ans, 1 droit PMTVA était échangé contre 3 500 litres. Mais en 2005, le rapport entre ceux qui voulaient se spécialiser en lait et ceux qui souhaitaient arrêter de traire, était de 1 pour 10. Pour tenter de retrouver un équilibre, les règles du jeu sont moins basées sur une équivalence économique que sur une volonté de rendre l’élevage laitier plus attractif.
Dans le cadre de sa mission de service public, l’Adasea du Cantal diffuse l’information, collecte les demandes et vérifie les dossiers avant de réaliser, en collaboration avec la DDAF, des simulations afin de présenter à la Commission départementale d’orientation agricole un ensemble de propositions cohérentes et équilibrées.
Laurent Bouscarat, directeur de l’Adasea, précise que certains dossiers sont prioritaires. C’est le cas notamment des jeunes agriculteurs et des plus petites exploitations. M. Bouscarat livre un conseil préalable à la formulation d’une demande d’échange : “Il faut penser que, souvent, l’échange suppose une assez forte évolution du système. Il est prudent de réaliser une simulation économique auprès de la Chambre d’agriculture ou du Centre de gestion”.
Il sait aussi que certains seront déçus de ne pas être retenus. Alors même que “certains attendent beaucoup de cette procédure qui crée une issue pour ceux qui ne voient plus de continuité sur leur exploitation”.