Une mission « courte » mais essentielle pour Sébastien Fouquet
Le lycée agricole de Saint-Chély-d’Apcher a accueilli depuis mars Sébastien Fouquet comme directeur d’exploitation, remplaçant David Laumond pour quelques mois avant qu’un nouveau titulaire ne vienne prendre la place en septembre.
Le lycée agricole de Saint-Chély-d’Apcher a accueilli depuis mars Sébastien Fouquet comme directeur d’exploitation, remplaçant David Laumond pour quelques mois avant qu’un nouveau titulaire ne vienne prendre la place en septembre.

Sébastien Fouquet, avant de poser ses valises en Lozère pour quelques mois, a été chargé de mission grippe aviaire auprès de la Draaf Bretagne. Il a aussi occupé un poste de directeur d’exploitation agricole à Saint-Genest-Malifaux dans un lycée public de la Loire, sur le campus Agronova. Il a aussi passé quelque temps comme professeur de zootechnie dans un lycée public en Bretagne. L’enseignement et la passion de l’agriculture chevillés au corps. Entrevue.
Qu’est-ce-qui vous plaît dans l’enseignement agricole ?
L’enseignement agricole est quelque chose qui me passionne, et pour lequel je suis très impliqué depuis ma formation en lycée agricole. Je suis tout autant passionné par le milieu agricole. Et pour moi, l’un des intérêts d’une exploitation agricole attachée à un lycée public, est qu’elle s’inscrit dans un projet territorial où l’on doit aussi mettre en œuvre toutes les lois, les textes réglementaires imposés par le ministère. En résumé, la mise en œuvre des politiques publiques, en lien avec les étudiants.
Mon second intérêt se trouve dans le domaine pédagogique, c‘est-à-dire permettre de former les élèves à leurs métiers avec une exigence forte pour qu’on puisse leur apprendre les bons gestes et également à ce que nos exploitations agricoles soient exemplaires au niveau des pratiques. Respecter la réglementation, apprendre les bons gestes à avoir au quotidien, l’observation de l’animal, et ensuite les former à une bonne gestion économique de l’exploitation, en résumé.
Comment s’assurer que les élèves soient bien accompagnés ?
Ce qui est important au quotidien est d’amener un suivi aux apprenants. Suivi fait par les enseignants et les membres de direction du lycée ainsi que les salariés. Aujourd’hui, pour accompagner au mieux les futurs agriculteurs, toutes les parties prenantes de l’établissement sont impliquées, et c’est un vrai travail d’équipe pour que les élèves puissent bénéficier du meilleur apprentissage à la fois technique et économique.
Le lycée agricole a rejoint une AOP il y a quelques années. Est-ce un plus pour les élèves ?
Dans mes précédents postes, on n’était pas en AOP. Donc, là aujourd’hui, on collabore très bien avec la coopérative Jeune montagne. Je suis souvent sollicité pour représenter le lycée et communiquer également sur les bonnes pratiques et sur la mise en œuvre et le respect du cahier des charges. Au niveau de l’AOP, il y a des exigences particulières, et on peut l’inculquer aux élèves. On les sensibilise à ces démarches qui sont réalisées sur site et qui s’inscrivent dans une démarche, un projet de territoire. Tout en continuant d’améliorer la production et le troupeau, en travaillant notamment la génétique.