Une Miss Cantal 2008 au Gaec des Lauriers
Troisième au dernier Sommet de l’élevage, Vénus, de Villedieu, est couronnée.
Les Miss nationales, une première dans le Cantal
Les Miss Cantal sont donc terminées, avec, reconnaît le président du syndicat montbéliardes du Cantal, Patrick Faille, “un peu moins de participants que dans les autres concours, ce qui est, selon moi, dû aux exigences que nous avions placées pour pouvoir participer, et aussi une date un peu précoce pour la saison”. Cependant son constat est clair : “Nous avons assisté là à un concours d’une excellente qualité”. Les Miss nationales seront donc la prochaine manifestation “montbéliardes” à Saint-Flour, un évènement important, comme se réjouit Patrick Faille : “C’est bien la première fois qu’il s’organise un concours national laitières dans le Cantal. Il y a 120 places. Ce sera le fleuron des différents départements”. Et pour lui, le Cantal ne fera pas de la figuration : “Nous avons des bêtes de qualité. En 2004, pour le premier Miss nationales en Haute-Loire, nous avions une première dauphine et, en même temps, une première mamelle de chez Cussac- Fouillet. On possède des élevages haut de gamme !”.
Des vaches d’avenir, fruit d’un gros travail génétique
Le concours national 2008 représente en outre pour lui une notoriété pour le Cantal et la race : “Les montbéliardes sont des vaches d’avenir, résistantes, en progression régulière, excellentes laitières. La fromageabilité de leur lait et leur bonne fin en boucherie sont le fruit d’un gros travail de génétique qui est récompensé, avec des vaches capables de donner davantage de lait, résistantes aux mammites et possédant un bon taux de fécondité”. La troisième race au niveau national et la première du Cantal en effectifs sera à nouveau en vedette dans un peu plus d’un mois, avec deux critères essentiels pour départager les concurrentes : la morphologie comptant pour 60 % de la note et les mamelles pour les 40 % restants. Ce concours national est enfin “un aboutissement” pour le syndicat qui a réussi à l’organiser dans le Cantal et qui va en assurer la logistique. “Nous vivons ça très bien, même si on se fait un peu de souci, car c’est une expérience nouvelle, mais nous y allons confiants”, assure le président Faille. Place au concours national !