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Production porcine
Une médaille de bronze pour le porc fermier d'Auvergne

Régulièrement distingué au concours général agricole, le porc fermier d’Auvergne a encore transformé l’essai cette année.   

Le porc fermier d’Auvergne, une filière qui joue groupée et dont le travail a été récompensé lors du dernier CGA.
Le porc fermier d’Auvergne, une filière qui joue groupée et dont le travail a été récompensé lors du dernier CGA.
© APVC

Petite par la taille, mais grande par la réputation qu’elle confère à son territoire, la production de porc fermier d’Auvergne, qui bénéficie à la fois du label rouge et de l’IGP, rassemble une trentaine d’éleveurs et près de 250 revendeurs, bouchers et charcutiers. En effet, né, élevé et abattu en Auvergne (et cantons limitrophes), il est réservé à la Boucherie-Charcuterie traditionnelle et la restauration, qui apprécie ses qualités de transformation et sa tenue à la cuisson. S’ils sont élevés exclusivement en plein air, les porcs fermiers d’Auvergne n’en disposent pas moins d’abris, bien-être animal oblige, et de parcours de 83 m² par animal. « Les animaux sont nourris avec une alimentation 100 % végétale, minérale et vitaminique, sans OGM : une alimentation traditionnelle, composée de céréales à 75 %, complétées par des protéines végétales, ainsi que des vitamines et des sels minéraux », détaille Hélène Daviet, directrice de l’Association de Promotion des Viandes du Centre, organisme de gestion du label et de l’IGP.

Rémunération au coût de production

Lors du Salon International de l’Agriculture, la filière était en compétition au Concours Général Agricole. L’exigeant jury de ce concours, référence nationale pour de nombreux produits, a reconnu la qualité des porcs fermiers d’Auvergne en leur décernant une médaille de bronze (catégorie viande de porc fermier label rouge). Ce prix vient couronner le travail des éleveurs associés au groupe Cirhyo et l’entreprise Hassenforder à Creuzier-le-Vieux dans l’Allier. « Notre filière est économiquement responsable puisque le partenariat entre les opérateurs et les éleveurs est basé sur les coûts de production plutôt que sur le prix de marché », précise la directrice.    

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