Une “malheureuse” Chantal, nouvelle ambassadrice de l’AOP cantal
C’est lundi soir qu’a été dévoilée la campagne de communication ambitieuse destinée à asseoir la notoriété de l’appellation cantal, ses ventes et son prix.

<!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:"Times New Roman"; panose-1:0 2 2 6 3 5 4 5 2 3; mso-font-alt:Courier; mso-font-charset:77; mso-generic-font-family:roman; mso-font-format:other; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:50331648 0 0 0 1 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:Courier;} table.MsoNormalTable {mso-style-parent:""; font-size:10.0pt; font-family:Courier;} @page Section1 {size:612.0pt 792.0pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:36.0pt; mso-footer-margin:36.0pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} -->
"Le drame, c’est que spontanément, seuls 12 à
15 % des consommateurs interrogés citent le cantal alors même qu’ils plébiscitent sa texture et son goût quand on le leur fait déguster”. Et un fromage dont le nom ne vient pas d’office à l’esprit a une très haute probabilité de dépérir au fin fond des rayons. Comment, face à un déficit aussi criant de notoriété, poursuit Marie De Metz Noblat, qui a accompagné le Cif dans l’élaboration de sa stratégie de communication, justifier auprès des distributeurs une augmentation du prix de l’appellation ?
C’est sur ce constat peu glorieux pour la troisième appellation fromagère française en termes de volumes, que s’est appuyée cette conseillère en marketing fromager pour offrir une nouvelle dynamique à une AOC (devenue AOP pour se mettre à la page européenne), qu’elle n’a pas hésité à qualifier de “belle endormie” devant l’ensemble de la filière réunie lundi soir au Centre des Congrès d’Aurillac.<!-- /* Font Definitions */ @font-face {font-family:"Times New Roman"; panose-1:0 2 2 6 3 5 4 5 2 3; mso-font-alt:Courier; mso-font-charset:77; mso-generic-font-family:roman; mso-font-format:other; mso-font-pitch:variable; mso-font-signature:50331648 0 0 0 1 0;} /* Style Definitions */ p.MsoNormal, li.MsoNormal, div.MsoNormal {mso-style-parent:""; margin:0cm; margin-bottom:.0001pt; mso-pagination:widow-orphan; font-size:12.0pt; font-family:Courier;} table.MsoNormalTable {mso-style-parent:""; font-size:10.0pt; font-family:Courier;} @page Section1 {size:595.3pt 841.9pt; margin:70.85pt 70.85pt 70.85pt 70.85pt; mso-header-margin:35.4pt; mso-footer-margin:35.4pt; mso-paper-source:0;} div.Section1 {page:Section1;} -->
Un cantal “martelé”
Agir vite et efficacement : la commande de la commission promotion du Cif (Comité interprofessionnel des fromages) était on ne peut plus claire avec pour objectifs d’accroître la notoriété spontanée de ce produit deux fois millénaire dont on estime qu’il fait vivre aujourd’hui 30 % de la population active du Cantal ; de développer son nombre d’acheteurs réguliers et de contribuer à justifier un prix de vente supérieur. Comment ? En scandant le nom du fromage au travers d’un slogan au fort pouvoir mnémotechnique : “Oubliez le cantal, ça peut être fatal !” Le ton est donné. Il s’agît bien de dépoussiérer une image traditionnelle galvaudée à force d’être exploitée par le vaste monde fromager.
Exit donc les vaches broutant une prairie fleurie... place à l’humour et à des moyens percutants. Il faut être efficace : la TV s’avère l’allié le plus performant. Dès demain et jusqu’au 13 décembre, ce sont deux spots de douze secondes chacun qui vont déferler sur les chaînes nationales et thématiques du jeudi au dimanche (1 126 diffusions prévues au total), période plus propice aux achats. Deux spots, présentés en avant-première lundi soir à quelque 200 invités, basés sur le comique de situation et une héroïne, ou plutôt une anti-héroïne, Chantal, qui vit les pires situations pour avoir oublié le précieux fromage. Une saga humoristique qui devrait susciter les réactions, surtout à un moment où la filière laitière vit sa plus grave crise. Une détresse que personne n’a occultée lundi soir, à commencer par le président du Cif, néamoins convaincu que “si l’avenir de la production se joue à Bruxelles, il dépend aussi de notre capacité à nous prendre en main”.