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Technique
Une journée professionnelle autour de l'installation de deux robots de traite

  Une journée professionnelle centrée sur le robot de traite s'est déroulée mercredi 2 novembre à St Paulien, organisée par Eurea Coop et XR Repro.

Deux robots de traite dernière génération ont été installés au Gaec des Calards.
Deux robots de traite dernière génération ont été installés au Gaec des Calards.
© © Euréa coop

Plus de 250 personnes se sont rendues sur l'exploitation laitière du Gaec des Calards à St Paulien mercredi 2 novembre, dans le cadre d'une journée technique autour du robot de traite avec les volets alimentation et génétique. Organisée par ATRIAL, Eurea Coop, XR REPRO et DELAVAL, cette visite de l’exploitation s’effectuait sous forme de 4 ateliers : Robot de traite (DELAVAL), Alimentation au robot (ATRIAL/Eurea Coop), Stratégie Technico-Economique (ATRIAL/Eurea Coop) et Stratégie de reproduction (XR REPRO).
Parler technique avec des techniciens spécialisés en direct sur une exploitation, voilà un concept qui plaît. Et les nombreuses questions et observations des éleveurs et éleveuses présent(e)s le prouvent. Toute la journée, les visiteurs sont passés d'un atelier à l'autre pour aborder, dans son ensemble, la conduite de l'élevage laitier du Gaec des Calards qui a investi en mai dernier dans deux nouveaux robots de traite, des robots dernière génération.
Comme l'explique Pierre Joyet responsable Marché Ruminants chez Eurea Coop, l'objectif de cette porte-ouverte, est de montrer une nouvelle installation de robot de traite, avec les aspects technico-économiques et le volet reproduction, sur un troupeau de vaches laitières hautes productrices.

Deux nouveaux robots de traite
Ils sont trois associés, Julien Duplomb (installé depuis janvier 2021) et ses parents Béatrice et Laurent, et élèvent une centaine de vaches laitières qui produisent en moyenne 9500 litres de lait. Un salarié vient compléter l'équipe 3 jours/semaine. L'objectif du Gaec des Calards est d'augmenter la production laitière de l'exploitation, puisque l'arrivée de Julien a permis une augmentation de références de 300 000 litres. Voilà pourquoi, deux nouveaux robots de traite Jeannet-Débit sont venus remplacer l'ancien robot d'une capacité alors insuffisante. Julien précise : "on anticipe déjà le départ en retraite de mes parents dans une dizaine d'année, et l'entrée au Gaec de mon cousin Romain actuellement en BTS Productions Animales".
Devant les deux robots en marche sur l'exploitation, le technico-commercial de Jeannet-Débit insiste sur les améliorations apportées à ce nouveau modèle le V300. "On a gagné en qualité et en vitesse de traite", explique-t-il. Chiffres à l'appui, la nouvelle machine permet un gain de 30 à 40 secondes par traite, selon lui. La vitesse de branchement est aussi un atout pour habituer les génisses, moins stressées. Autre point positif pour l'éleveur, toutes les commandes sont sur smartphone pour un suivi facilité. Un système de caméra permet de voir la mamelle en 3 dimensions. À travers ce produit, Delaval exprime ses 25 ans d'expérience dans le robot de traite.

En recherche de la meilleure marge alimentaire
En terme d'alimentation du troupeau, Julien Duplomb présente le système en place sur le Gaec, avec l'appui de spécialistes en nutrition animale de chez Atrial-Eurea. Les associés ont opté pour une ration mélangée avec 2/3 d'ensilage de maïs et 1/3 d'ensilage d'herbe. Le troupeau est conduit en 2 lots en fonction du stade de lactation. Les vaches en fin de lactation sortent 3 heures/jour. Les laitières sont complémentées en céréales et tourteaux à l'auge avec un complément de tourteaux et aliment de production au robot. "une façon d'inciter les vaches à passer au robot" souligne le jeune éleveur. Dans son assolement, le Gaec a récemment entré 2,5 ha de betteraves pour apporter une autre source d'énergie. La marge alimentaire par vache et par jour était en 2021 de 6,65 € avec un coût de la ration de 4,10 €. Des chiffres qui vont augmenter en 2022 en raison de la forte inflation ; fin 2022, le coût alimentaire a augmenté de 1,50 €. Sur le volet génétique, Julien précise qu'il a fait le choix de 100% d'IA avec XR Repro. Les 20 meilleures vaches sont inséminées en montbéliarde en semences sexées, 50 autres en montbéliarde en IA conventionnelles et le reste croisé en charolais. Femelles et mâles nés sur l'exploitation sont engraissés. Cette journée portes-ouvertes a suscité de très nomnbreuses questions des agricultrices et agriculteurs qui ont fait le déplacement. C'était l'occasion pour eux de découvrir un système d'exploitation avec une installation de robot de traite et d'appréhender la conduite du troupeau dans son ensemble. "Le robot est un super outil au service de l'élevage" a expliqué un éleveur en visite ce jour-là, mais "pour optimiser l'investissement", il faut s'intéresser à la conduite du troupeau dans son ensemble en améliorant tous les postes : l'alimentation, la reproduction, le bâtiment et même (voire surtout) la gestion des surfaces en fourrages et céréales. Voilà pourquoi, cette journée professionnelle a intéressé un grand nombre d'éleveurs.
 

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