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Apiculture
Une journée pour mieux connaitre l'abeille

Aapis Culture naît de l’expérience de 28 ans de vie et de travail d’Hélène Delaplace à la Ferme des Abeilles d’Eymoutiers.
Dans ce lieu, tel un berger d’abeilles, on observe, on communique, on s’inspire et l’on prend soin de l’univers de l’Apis Mellifera.
On apprend aussi que l’Abeille est l’agent de communication et de transmission privilégié de la mémoire vivante du monde végétal et de son rapport avec toutes les cultures humaines.
En effet, l’Abeille balise la voie de l’évolution humaine en harmonie avec les écosystèmes : miel, propolis, pollen, cire et gelée royale nous parlent d’une longue histoire d’échanges fructueux, de transmission de connaissances et de savoir-faire.
L’abeille est ainsi directement responsable de 30 % de notre alimentation pour atteindre 80 % d’influences indirectes sur l’écosystème sous-jacent au secteur alimentaire et à la biodiversité.
Or, depuis 25 ans, on assiste à la mystérieuse et progressive disparition de l’Apis Mellifera : ma­la­dies, mortalité brutale, problèmes de reproduction, disparition d’essaims sauvages, etc.
AApis Cultures mène une campagne pour la reconnaissance de l’Abeille comme « Patrimoine de l’Humanité ».
Pour cela, AApis Cultures :
- Diffuse une information précise et fiable sur la disparition de l’abeille, basée sur une approche interdisciplinaire, soucieuse de la qualité des sources ;
- Offre des formations de qualité aux pratiques de l’Apiculture durable tenant compte des enjeux économiques, écologiques et sociaux ;
- Anime des ateliers pédagogiques pour découvrir la richesse et la complexité de l’univers de l’Abeille ;
- Organise des ateliers d’Apithérapie.

AApis Cultures promeut ce débat à l’occasion de journée d’animation, notamment celle prochainement organisée avec le Parc Régional de Millevaches à Bugeat le 4 novembre 2011

Le rôle de l’abeille
L’histoire de l’abeille est l’histoire de l’homme sont liées à double fil.
Depuis l’aube de nos civilisations, on savoure le miel et l’on apprécie les vertus nutritionnelles et médicamenteuses de tous les au­tres produits de la ruche (propolis, pollen, gelée royale, etc.). Mais qu’est-ce qu’il viendrait aussi à manquer à l’homme et à toute la planète si l’abeille disparaissait ? La réponse est longue autant que la chaine des retombées sur notre destin : sans abeilles, plus de pollinisation (30 % du secteur agroalimentaire), plus de transmission du patrimoine génétique de plusieurs plantes, plus de garantie de survie pour beaucoup d’espèces végétales et animales,  graves pertes en termes de biodiversité et grave danger pour nos écosystèmes.
Aujourd’hui les abeilles meurent un peu partout dans le monde. Tantôt leur mort est un véritable mystère, tantôt des causes précises sont parfois identifiables : ma­la­dies, insectes antagonistes, agents de pollution, pesticides. Ce qui pose problème à la recherche scientifique est la difficulté à trouver le fil rouge qui court le long de ces différentes causes. Depuis 2010, l’INRA aussi bien que des scientifiques américains semblent arrivés à une conclusion qui a quelque chose de plus que la simple hypothèse : les pesticides dits néonicotinoïdes de dernière génération, seraient responsables, même en quantité infime, de dérégler totalement la physiologie de l’abeille, de la priver de sa mémoire, de sa capacité à reconnaître sa ruche, de tracer et retracer les chemins de butinage. Mais l’action la plus sournoise et délétère de ces pesticides serait d’attaquer directement le système immunitaire de l’abeille et de la rendre beaucoup plus vulnérable à n’importe quel autre agent pathogène provenant de l’extérieur.

[...]

La suite est à lire dans La Creuse agricole et rurale du 28 octobre 2011.

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