Aller au contenu principal

Élevage ovin
Une journée génétique ovine

© Bruno Compagnon

Organisées pour la première année, les journées portes ouvertes dans les centres génétiques ovins ont pour objectif de présenter leurs atouts aux éleveurs de brebis. Si l’amélioration génétique est un moyen pour faire face à la demande croissante de viande ou de lait dans les pays émergents, elle est aussi un moyen de renforcer la compétitivité, les impacts environnementaux ou encore de réduire les risques sanitaires. C’est pour cette raison que France Génétique Élevage, Mouton Charollais et les partenaires de la filière ovine souhaitent mobiliser et informer les éleveurs sur les bénéfices à investir dans la génétique.

Une meilleure génétique pour gagner plus
En complément de la maîtrise de l’alimentation, du système de production et de la gestion sanitaire du troupeau, l’amélioration de la génétique du cheptel ovin offre de réelles possibilités d’amélioration des performances techniques : prolificité, valeurs laitières, qualités bouchères…, ainsi que des résultats économiques de l’élevage. Levier efficace pour améliorer le revenu des éleveurs, la génétique nécessite de la continuité dans l’effort de sélection mais récompense l’investissement par les impacts positifs sur le long terme sur l’ensemble des performances de l’élevage.
En effet, l’utilisation de béliers ou d’agnelles sélectionnés permet à l’éleveur d’obtenir :
- plus d’agneaux. En production allaitante, la maîtrise de la productivité est le premier levier technique d’amélioration du revenu.
- plus de lait. En production laitière, l’éleveur recevra un meilleur paiement du lait car il sera de meilleure qualité et en plus grande quantité. En production allaitante : les agneaux allaités auront une meilleure croissance.
- plus d’efficacité alimentaire. Moins de fourrage et de concentrés consommés pour un même niveau de production.
Ne pas investir peut, en revanche, coûter cher à l’éleveur. Pour des raisons d’économie sur le court terme, l’achat d’un bélier non qualifié et sans garantie d’origine peut avoir des effets négatifs : sur la prolificité des agnelles, mais aussi avec une baisse de croissance des agneaux de boucherie. Au final, le mauvais raisonnement de l’achat du bélier peut entraîner des pertes 10 fois supérieures à l’économie immédiate réalisée.

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 1er juin 2012.

Les plus lus

La liste JA-FDSEA gagne les élections avec 48,30% des voix

Les résultats des élections à la Chambre d'agriculture viennent d'être publiés par la Préfecture de Haute-Loire, ce jeudi…

Un cheval comtois et ses deux propriétaires
La race comtoise, le dada de Gilles Bonnet et Stéphanie Chauvet

Maïka du Chausse, pouliche de 3 ans, née en Haute-Loire et élevée à Arpajon-sur-Cère, va concourir pour la première fois au…

Quels sont les résultats des élections chambre d'agriculture dans les départements du Massif central ?

Le monde agricole a élu ses représentants qui siégeront pour six ans dans les chambres d'agriculture départementales. Collèges…

Salon de l'agriculture : Qui sont les champions du concours charolais ?

Le Concours Général Agricole qui réunissait le gratin de la race bovine charolaise s’est déroulé, le dimanche 23 février…

Sammie, le défi textile ambitieux de la traileuse cantalienne Noémie Goyer

À tout juste 25 ans, Noémie Goyer, enfant de la Châtaigneraie, est non seulement une spécialiste confirmée du running et du…

vaches laitières dans un bâtiment d'élevage qui mangent du foin.
Pourquoi et comment mieux valoriser la matière grasse du lait ?

Face à une conjoncture laitière complètement chamboulée depuis dix ans, les laiteries sont désormais en quête de gras. Quelle…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière