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Aigurande
Une journée filière bovin viande biologique pour mieux connaître les pratiques d’élevage

Une cinquantaine de professionnels se sont rencontrés chez Véronique et Guy Pénin, éleveurs de bovins, lors de la journée filière bovin viande biologique organisée par Bio Centre.

Véronique et Guy Pénin, agriculteurs à Aigurande (36) depuis 1989, se sont d’abord installés sur 80 ha, avec un troupeau de 40 charolaises. En 1991, ils ont repris une ferme de 82 ha, et ont acheté 16 limousines inscrites. En 10 ans, les charolaises ont été remplacées par des limousines, en même temps qu’un système naisseur-engraisseur était mis en place.
En 2010, les éleveurs ont décidé de convertir leur exploitation à l’agriculture biologique, « parce que c’était cohérent avec le système que nous avions mis en place » ont-ils précisé. Ils étaient déjà dans un système extensif et proche de l’autonomie alimentaire. Ils sont aujourd’hui entièrement satisfaits de leur choix.

Une journée filière sur leur exploitation
Véronique et Guy Pénin ont accueilli, jeudi 10 avril, les participants à une journée filière bovin viande biologique organisée par Bio Centre, l’association de développement de la filière biologique en région Centre. Une cinquantaine de professionnels de la région et des départements limitrophes ont participé à cette rencontre dédiée le matin aux questions techniques agricoles et l’après-midi à la commercialisation.
Durant la matinée, agriculteurs et techniciens ont assisté à trois ateliers. L’un était consacré aux travaux menés à la Ferme expérimentale des Bordes (36) sur l’autonomie d’exploitation. Matthieu Couffignal, ingénieur régional à Arvalis-Institut du végétal, a abordé la question de la croissance des bovins avec de l’herbe et l’engraissement des génisses et des bœufs. Un autre atelier était consacré aux résultats technico-économiques de l’EARL Le Métrot de Véronique et Guy Pénin. Florian Lepinasse, de la Chambre d’agriculture de l’Indre, a notamment présenté un comparatif des résultats de l’exploitation avant et après la conversion à l’agriculture biologique. Le produit reste comparable, mais on constate que les charges opérationnelles ont diminué en raison de la diminution des intrants et du volume d’aliment acheté pour le bétail. Ainsi, l’EBE/ha SAU était de 245 euros de moyenne (années 2008 à 2010, avant la conversion), il est de 375 euros pour les années 2011 à 2013.

 

[...]

La suite est à lire dans la Creuse agricole et rurale du 18 avril 2014

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