Aller au contenu principal

Une initiative privée pour faire vivre le Haras d’Aurillac

Un syndicat d’éleveurs vient de se constituer avec pour vocation de conforter le pôle cheval et plus particulièrement l’activité des haras nationaux.

Patrick Delaunay préside le syndicat d’éleveurs qui a présenté sa première acquisition le vendredi 9 janvier.
Patrick Delaunay préside le syndicat d’éleveurs qui a présenté sa première acquisition le vendredi 9 janvier.
© R. S.-A.

Le salut des haras nationaux passe sans aucun doute par un partenariat public/privé. Le directeur national, François Roche-Bruyn, l’avait clairement fait entendre lors de son passage à Aurillac. Parallèlement, un syndicat d’éleveurs de chevaux de course admet : “En aidant les haras, nous nous aidons nous- mêmes”. Son président, Patrick Delaunay, tient à conserver cet outil performant. Il veut mobiliser les acteurs de toutes les filières cheval (loisirs, sports, traits, boucherie, etc), en créant une association qui soit partenaire privilégiée des haras : Hipca (Horse innovation pôle Cantal Auvergne), dont Jean-Paul Laflorentie pourrait être responsable.

La pension de “Grey-Risk”
En attendant, le syndicat donne l’exemple, en confiant d’ores et déjà “Grey-Risk” aux bons soins du Haras d’Aurillac. “Grey-Risk”, c’est le nom d’un pur-sang de 16 ans, au parcours prodigieux et aux qualités génétiques hors pair. Un “crack”, premier cheval acheté en copropriété par le syndicat : 15 parts ont été partagées entre des éleveurs du Cantal, du Lot, de l’Aveyron et de Corrèze. Le montant de la transaction, après une négociation conduite par Sébastien Constant, gérant du syndicat, reste secret. Il pourrait friser les 50 000 euros...
De son impressionnant palmarès, on retiendra surtout que de deux à quatre ans, il a couru au niveau international et que sur 17 courses, il a fini 13 fois dans les cinq premiers, dont quatre victoires. “Ses performances sont supérieures à celles de son père”, résume Patrick Delaunay, admiratif. Le syndicat facturera les saillies (payable poulain vivant) au prix de 800 euros pour une jument pur-sang anglais et 600 euros pour une anglo-arabe. Moyennant une pension de 500 euros par mois, ce petit bijou est confié aux mains expertes de Gaby Dumas, chef de station au Haras d’Aurillac. Il pourrait prochainement s’occuper d’autres chevaux de courses. Le syndicat mène de nouvelles tractations avec des animaux d’autres races. “Nous avons des projets plein les valises”, promettent les membres du syndicat des éleveurs de chevaux de sang du Cantal, fiers qu’une première action ait abouti. Cette initiative, qui ouvre la voie à ce que l’Hipca pourrait prochainement proposer, abonde dans le sens du conseil général du Cantal, qui compte précisément sur les acteurs des filières pour conforter l’activité du haras.
Plus d'infos à lire cette semaine dans L'Union du Cantal.
Droits de reproduction et de diffusion réservés

Les plus lus

Race salers : au Gaec Cambon, on cultive les deux rameaux

À Saint-Paul-des-Landes, la famille Cambon cultive la tradition, celle de la salers traite. Une race dont elle travaille aussi…

Olivier Martin, nouveau directeur du lycée agricole d’Ahun

Trente ans après avoir débuté sa carrière à Ahun, Olivier Martin reprend la direction du lycée agricole. Un retour aux sources…

Rassemblement national : passer un cap dans le Cantal

Le Rassemblement national des Jeunes ouvre une section dans le Cantal et se structure avec une permanence. 

Finale du championnat de France : l’enduro moto retrouve Saint-Flour

Pour ses 50 ans, le moto club du Haut Cantal accueille à Saint-Flour la finale du championnat de France d’enduro moto du 10 au…

Chaudes-Aigues, Caleden ouvre à nouveau ses bassins

Le centre thermoludique Caleden à Chaudes-Aigues ouvre mercredi 22 octobre. C’est la fin de sept années de galère pour refaire…

La vaccination va démarrer au plus vite dans le nouveau périmètre DNC.
Le Rhône frappé à son tour par la dermatose nodulaire contagieuse

Un premier foyer de dermatose nodulaire contagieuse (DNC) a été confirmé le 18 septembre, dans le Rhône, à Saint-Laurent-de-…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière