Une fondation pour la biodiversité
Depuis 2008, le parc d’attractions et animalier situé dans l’Allier s’est doté d’une fondation. Son ambition : la préservation de la biodiversité et la sauvegarde des espèces animales menacées.
Du côté de Saint-Pourçain-sur-Besbre, dans l’Allier, c’est le grand rush. Avec les vacances scolaires, la fréquentation du Pal, parc d’attractions et animalier, a fortement augmenté. Toujours très prisé des familles, par sa double vocation, le parc a su se tailler une part de choix dans le secteur. L’année dernière, 592 000 visiteurs ont été accueillis. Si le plateau des attractions à sensation est régulièrement renouvelé, le zoo n’est pas en reste, avec l’accueil d’espèces aussi diverses que rares. Derniers venus : une vingtaine d’alligators de Floride. Issus de plusieurs parcs zoologiques européens, les reptiles sont arrivés dans l’Allier en mars dernier. Ils sont les acteurs principaux de l’Alligator Park, un ancien parc d’attractions américain laissé à l’abandon, où la végétation et les animaux ont repris leur droit.
Mieux connaître les espèces
Depuis 2008, pour aller plus loin dans sa vocation de sauvegarde des espèces menacées, inhérente à sa qualité de parc animalier, le Pal s’est doté d’une fondation. Le Pal Nature initie, soutient et accompagne financièrement, techniquement et humainement des projets qui, en France et à l’étranger, proposent des solutions pérennes pour répondre aux menaces auxquelles est confrontée la biodiversité, et notamment les espèces sauvages menacées ainsi que leur habitat. La fondation accompagne également le parc dans l’accomplissement des missions qui sont celles d’un parc zoologique moderne et responsable, à savoir la sensibilisation du public sur les grandes problématiques environnementales et sur les menaces d’extinction qui pèsent sur certaines espèces ; la conservation des espèces menacées, notamment en participant à des programmes de reproduction et de réintroduction mis en place au niveau européen sur les espèces « sensibles » présentes dans les parcs zoologiques, et enfin l’implication dans les programmes de recherche visant à développer les connaissances sur ces espèces afin de participer efficacement à leur protection.
Suite de l'article à lire dans le Réveil Lozère n°1423, du 31 août 2017, en page 16.