CUMA
Une exploitation sur deux est en CUMA
CUMA
La maîtrise des charges d’exploitation et notamment des charges de mécanisation est toujours une nécessité pour faire face aux évolutions du métier d’agriculteur. Les CUMA sont un moyen d’y parvenir.
Lors de l'Assemblée Générale
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D.R.
Le 2 mars dernier la FDCUMA a tenu son Assemblée Générale au Lycée
Agricole d’Ahun, l’occasion de revenir sur le bilan de l’activité 2006.
Depuis quelques années, le nombre de CUMA se stabilise et atteint
aujourd’hui 125. La baisse des actifs agricoles et la fusion
d’anciennes CUMA tirent le chiffre vers la baisse tout en conservant
quand même une bonne couverture du territoire départemental. Avec 2600
adhérents, une exploitation sur deux est en CUMA. Les activités «
fourrages » touchent les 3/4 des CUMA, il s’agit donc de leur premier
pôle d’activité. Les travaux d’aménagement des exploitations arrivent
ensuite. La manutention et le transport connaissent la plus forte
progression. En 2006, les CUMA ont investi pour 2,3 millions d’euro.
Les prêts moyens termes spéciaux (MTS) demeurent la première source de
financement des investissements soit 45 % du total, même si ce chiffre
baisse un peu chaque année. Quant aux subventions, elles représentent
19 % du financement avec d’importantes variations d’une catégorie de
matériel à l’autre. Les CUMA sont donc un moyen de maîtriser des
charges d’exploitation et notamment des charges de mécanisation.
Toutefois, il appartient à chaque groupe de maîtriser ses pratiques et
son fonctionnement, d’échanger sur les projets individuels afin
d’anticiper, de faire appel à de la main d’œuvre avec un salarié qui
sera le lien indispensable entre l’adhérent et le matériel.