Aller au contenu principal

Une école à la ferme

Dans quelques semaines, les cloches des écoles sonneront pour annoncer la fin de l’année scolaire 2019-2020. À Auzances, dans la Creuse, Amélie Azam, agricultrice et maman de Louis et Alice, 11 ans et 5 ans, nous raconte ses journées dans la peau d’une institutrice.

À Auzances, dans la Creuse, Amélie Azam, agricultrice et maman de Louis et Alice, 11 ans et 5 ans, nous raconte ses journées dans la peau d’une institutrice.
À Auzances, dans la Creuse, Amélie Azam, agricultrice et maman de Louis et Alice, 11 ans et 5 ans, nous raconte ses journées dans la peau d’une institutrice.
© Amélie Azam

Quand le couperet est tombé, actant la fermeture de toutes les écoles, la première pensée d’Amélie Azam fut de savoir « comment on va faire pour gérer ». Gérer : c’est le bon mot ! Au départ de ces deux mois de programme scolaire à la maison, il allait falloir y ajouter autant de temps pour trouver de bons compromis entre vie professionnelle et attention accordée aux enfants. « J’ai toujours mis des barrières entre mon métier et ma vie de famille », explique Amélie Azam, « avec l’annonce du confinement j’ai dû trouver des solutions pour être efficace des deux côtés ». Amélie Azam et Pierre-Alexandre Bec sont les parents de Louis et Alice, élèves en CM2 et moyenne section. Le couple s’est installé en 2011 sur la commune Les Mars puis en 2015 sur celle de Mainsat. À la tête du Gaec du Veau d’Or, Amélie Azam et Pierre-Alexandre Bec sont producteurs de veaux fermiers élevés sous la mère. En agriculteur et agricultrice aguerris, les jeunes parents ne pensaient pas devoir un jour cumuler avec la casquette de maître et de maîtresse. « Avec le papa, nous avons vite convenu d’un planning nous permettant d’être disponibles sur l’exploitation et pour les études des enfants ». Un programme bien rodé qui chaque jour permettait à Louis et Alice de travailler comme à l’école sur une plage horaire de 9 h à 11 h. « C’était chronophage ! » en rigole maintenant Amélie Azam. « On pense souvent que puisqu’on fait un métier principalement à l’extérieur ce rythme est absorbable ». Une école à la maison qui a cependant été bénéfique après les premières contraintes disparues.

Les plus lus

Deux hommes devant un silo de ferme faisant décoller un drone
Drone : le nouvel assistant agricole dans les airs de Gaillard

Hervé Combret, éleveur laitier à Saint-Antoine, utilise le drone acheté pour son fils, apprenti agriyoutuber, pour bien d’…

Claude Aguttes présente la statue de la vierge.
Le mobilier du château du Sailhant sera vendu aux enchères

La maison Aguttes s’occupe de la vente aux enchères du mobilier du château du Sailhant sur la commune d’Andelat. Une vierge du…

Onze personnes hommes, femmes, posant devant la devanture d'un futur restaurant.
Généreux, joyeux, festif... bienvenue au restaurant Mamija !

Tout en poursuivant leur activité de traiteur, Cyrille et Virginie Geneix ouvrent dans la nouvelle zone commerciale de la…

un groupe de personnes
“Chez Mallet”, depuis 40 ans : le restaurant de Lavastrie est devenu une institution

Véritable institution sur la Planèze de Saint-Flour, le restaurant Chez Mallet à Lavastrie soufflera ses 40 bougies, les 8 et…

Le président Jérôme Grasset et le directeur Christophe Arnaudon.
Un nouveau binôme à la tête du GDS Haute-Loire

Le GDS Haute-Loire vient de changer de président et dispose depuis le début de l'année d'une nouvelle direction. Faisons plus…

Censure des articles de la loi Entraves : "C'est un bras d'honneur fait aux agriculteurs"

Le président de la FRSEA Auvergne-Rhône-Alpes dénonce les coups de canifs portés par les députés du Nouveau Front Populaire et…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 100€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière