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Une centrale photovoltaïque pour réduire les coûts d’énergie

Six mois après sa mise en fonction, Cooplim et Apex énergies ont inauguré officiellement le 5 mai la centrale photovoltaïque installée sur le site de Vars-en-Roseix (19). Avec 10 000 m² de toiture équipée, c’est la plus grande centrale photovoltaïque en autoconsommation installée en France sur une coopérative.

10 000 m² de toiture ont été équipés.
10 000 m² de toiture ont été équipés.
© Apex Energies

5 272 modules photovoltaïques installés sur 10 000 m² de toiture et une puissance de 1,8 MWc, la centrale photovoltaïque de Cooplim, conçue et installée par la société Apex Energies, est la plus grande centrale en autoconsommation du pays. Pour son inauguration officielle, Cooplim et Apex Energies avaient convié collectivités locales et régionales, services de l’État, partenaires et financeurs le 5 mai dernier. « L’objectif de ce projet était de réduire les coûts d’exploitation et de sécuriser notre consommation électrique, a rappelé en introduction Françoise Besse, présidente de Cooplim. Un objectif qui se justifie d’autant plus dans le contexte d’envolée des prix de l’énergie ». La coopérative, qui dispose d’une capacité de stockage de 45 000 t sur deux sites est en effet très consommatrice d’énergie notamment pour le fonctionnement de ses chambres frigorifiques. La mise en place de la centrale qui fonctionne depuis 6 mois, permet aujourd’hui une baisse de 25 % de la consommation annuelle du site soit 1 572 MWh par an. En outre, avec ce projet, la production de 272 t de CO2 sera évitée sur 30 ans. « C’est une centrale iconique pour nous, témoigne Carlos Herrera-Malatesta, directeur général d’Apex énergies. Un projet « gagnant – gagnant – gagnant » : nous produisons une énergie verte, consommée sur place et les économies d’énergie ont financé le désamiantage des toitures. Enfin, nous avons fédéré les salariés et les adhérents de la coopérative autour du projet via un financement participatif ». Six ans auront été nécessaires pour étudier la faisabilité du projet et trouver la solution adéquate. Pour installer les 10 000 m² de panneaux, il a fallu rénover près de 14 000 m² de toitures en fibro-ciment amianté, une rénovation qui devait être faite et s’inscrit dans une restructuration générale du site. La société a également accompagné Cooplim sur les aspects administratifs et financiers du projet d’un montant de plus de 2 M€, notamment pour l’obtention de subventions du FEDER d’un montant de 500 000 €. Un financement participatif a également été ouvert sur la plate-forme Enerfip. D’abord destiné aux salariés puis aux adhérents et aux corréziens, il a permis de recueillir 450 000 €.
La réussite de ce projet ne doit toutefois pas faire oublier la situation de la filière pomme, comme l’a souligné Daniel Sauvaitre, président de l’Association Nationale Pommes-Poires (ANPP). « Je suis heureux d’être ici pour inaugurer ce beau projet et je veux profiter de la présence de personnalités influentes pour parler de la situation de la pomme », a-t-il indiqué. Après deux années marquées par de petites récoltes, l’actualité cause de nombreuses inquiétudes à la filière. La menace d’une inondation du marché français par les pommes polonaises plane. En outre, l’interdiction d’utilisation de certains produits phytosanitaires en France, pourtant homologués et alors qu’ils sont autorisés ailleurs, créé des distorsions de concurrence. Enfin la question du stockage de l’eau est aussi d’actualité. « Ces sujets sont déterminants, rappelle Daniel Sauvaitre. Nous voulons être pertinents, nous avons mis en place des vergers eco-responsables, des certifications, mais nous devons être accompagnés. Il est difficile de subir des injonctions depuis le donjon… »

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