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Une carte interactive pour traquer la présence du loup

Une carte interactive a été mise en ligne à la mi-juillet, afin de rendre accessible en toute transparence les suites réservées aux indices collectés de la population lupine en France.

La préfète coordinatrice du plan national d’actions 2024-2029 sur le loup et les activités d’élevage, Fabienne Buccio, l’avait annoncé en mai dernier lors d’un groupe national loup (GNL) : « un outil cartographique visant à répondre aux demandes de transparence sur les suites réservées aux indices collectés sera mis à disposition ». C’est aujourd’hui chose faite. Sur le site Internet loupfrance.fr, l’ensemble des indices collectés depuis 2013, dans le cadre du suivi du loup réalisé par le réseau loup-lynx est consultable d’un simple clic. « Le réseau loup-lynx a pour objectif le suivi des populations de loups et de lynx. Il vise également à obtenir des informations fiables et robustes sur le plan scientifique sur la dynamique de la population de loups. Ces données permettent ensuite d’éclairer la décision publique en matière de conservation et de gestion de ces espèces protégées. Cette carte interactive constitue l’unique source officielle de données techniques sur la présence du loup en France », précise le site Internet. Ainsi, quatre types d’indices sont répertoriés : en cours d’expertise (en attente d’une analyse génétique ou d’une analyse complémentaire), retenu, non retenu et invérifiable. Les données disponibles à l’échelle communale sont actualisées régulièrement.


S’emparer de l’outil


Une avancée pour la profession agricole. En effet, selon Claude Font, secrétaire général de la Fédération nationale ovine (FNO), en charge du dossier prédation, cette carte interactive accessible au grand public permet de voir d’un coup d’œil que la problématique de la prédation est aujourd’hui nationale et non plus limitée aux zones historiques d’estives et d’alpages.
Pour l’éleveur ovin de Haute-Loire, il est primordial que les responsables professionnels départementaux, notamment, s’emparent de cet outil. « Pour qu’une zone prédatée soit inscrite dans le cercle 1, il faut a minima deux indices. Les informations existent, il faut aller les chercher », rappelle Claude Font. Pour autant, pour le responsable professionnel, il est primordial d’aller encore plus loin. « Il serait intéressant que les constats et les analyses génétiques soient également inscrits pour notamment nous rendre compte des déplacements des populations lupines. Au sein du GNL, nous demandons une cartographie professionnelle avec tous ces éléments », explique-t-il. Selon lui, l’intégration des analyses génétiques est dans les tuyaux.

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