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Une bonne dynamique à préserver

Une quinzaine d’auvergnats a participé au congrès de la Fédération nationale ovine (FNO), la semaine dernière en Alsace. Si l’horizon semble plus dégagé pour la filière, certains dossiers restent encore épineux.

Les auvergnats ont participé au congrès de la FNO, à Strasbourg.
Les auvergnats ont participé au congrès de la FNO, à Strasbourg.
© FRO

Le congrès de la FNO s’est ouvert dans un contexte plutôt favorable. Le prix de l’agneau reste relativement élevé et les aides ovines ont été revalorisées grâce à une enveloppe supplémentaire de 125 millions d’euros obtenue par la FNO auprès du ministère de l’agriculture.
Les éleveurs ovins continuent de travailler sur le dossier stratégique de la relance de la production ovine. Le programme Inn’ovin, qui succède au dossier « Reconquête ovine » comprend quatre axes : le renouvellement des générations ; la performance technique et économique des élevages ; l’amélioration des conditions de travail et la contribution à l’innovation. Lancé il y a quatre ans, le programme « Reconquête ovine » semble avoir porté ses fruits. Par exemple, en Auvergne, alors que depuis une dizaine d’années, les effectifs de brebis chutaient, ces dernières années, ils ont tendance à se stabiliser.

PAC : « de la souplesse ! »
Pour autant, ces signes encourageants ne doivent pas occulter certaines difficultés récurrentes. Face aux difficultés de mise en œuvre de la PAC avec toutes les complexités liées aux déclarations, la FNO demande de la souplesse au ministère en cas de contrôles. Sur le dossier ICHN, même si l’Europe a définitivement statué sur le sujet, les éleveurs ovins déplorent la disparition du critère d’âge, qui va, selon eux, défavoriser l’installation. Autre dossier bouillant, celui du loup et de la prédation. Sur cette campagne, seuls seize loups ont été abattus, alors que l’État et le ministère de l’Écologie avaient autorisé le prélèvement de trente-six. Fort de ce constat, la FNO demande que l’objectif soit atteint.
Toujours sur ce dossier, la fédération souhaite une évolution de la convention de Bern, qui aujourd’hui protège le loup.

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